Je crois que je deviens trop difficile ou trop exigeante, tant il y a peu de films qui me donnent envie de les visionner. Et même si depuis une quinzaine d’années déjà, je préfère le format épisode de série au format film, j’aime bien m’installer avec ma moitié pour regarder un long métrage qui nous promet de passer un bon moment/une bonne soirée.
Alors quand il a été question de regarder Premier Contact, je n’étais pas plus convaincue que ça. J’en avais très peu entendu parler. Je me doutais via le titre du film qu’il s’agirait de près ou de loin d’extra-terrestres, mais c’est tout. Je n’en savais pas plus. Je ne connaissais rien de la distribution alors que je suis plutôt attentive à ce type de détails, tout comme je ne savais rien du synopsis. Alors autant dire qu’au moment de le regarder, ça sentait un peu le dépit. Du genre, ok, de toutes façons, on a rien d’autre sous la dent.
Et puis !
Et puis, une fois les premières minutes passées, l’intrigue démarre vraiment. Et là, j’admets avoir commencé à accrocher.
La Distribution
Amy Adams, le rôle principal. Au début, je ne savais pas qu’elle serait l’héroïne du film. Pourtant, c’est bien autour d’elle et de son contact avec les extraterrestres, que tout va globalement se passer.
Jeremy Renner. Je l’avais vu dans les Avengers, mais je souviens toujours de lui d’abord pour son rôle dans Démineurs, un film que j’avais beaucoup aimé. Je crois me souvenir aussi en rédigeant ces quelques mots, qu’il a joué dans le film Avatar, auquel je n’ai jamais adhéré. Son rôle dans ce film est important, mais largement secondaire. On aurait pu rêver mieux pour lui, d’autant que je le trouve plutôt bon acteur.
Forest Whitaker : Ce mec là, il est partout. Lui aussi je l’aime bien. Il a toujours la gueule de l’emploi et je dois admettre qu’à chaque fois que je l’ai vu dans un film ou en tant que personnage de série, comme dans certains des épisodes de Urgences quand il joue un patient qui ne réussit pas à tourner la page après avoir perdu l’usage de son bras et qu’il s’en prend à Kovac, je l’ai trouvé très bon. Je pense d’ailleurs sans mal que c’est dans le film Le Dernier Rois d’Écosse que j’apprécie le plus son jeu. Film dans lequel il joue le rôle de ce dictateur Ougandais.
Le Film
Le début du film est sans surprise aucune. On voit débarquer chez la spécialiste des langues que joue Amy Adams, une tripotée de mecs envoyés par le gouvernement. Ils sont là, avec en tête Forest Whitaker, pour venir chercher la demoiselle, sans ménagement. Elle demande 20 minutes pour se préparer, on lui en laisse 10. Ce genre de scènes est tellement courant, que c’en est gênant. C’était exactement la même chose quand dans le film Le Jour où la Terre s’arrêta, quand des mecs viennent chercher chez elle Jennifer Connelly qui campe le rôle d’une scientifique, pour les aider suite à l’arrivée des sphères extraterrestres.
Une fois la donzelle prête à partir avec les bidasses et Forest, elle retrouve alors dans l’hélicoptère qui les emmène vers le vaisseau Extraterrestre, Jeremy Renner, qui sera son partenaire dans cette aventure full Science Fiction.
Ensuite, une grosse partie du film consiste en des échanges avec des heptapodes. Doux nom donnés aux bestioles à 7 pattes qui ressemblent à des espèces de pieuvres ou calamars géants, se déplaçant à la verticale. On ne les verra jamais d’ailleurs distinctement dans le film. Ils seront toujours présents derrière une vitre, avec une fumée blanche épaisse autour d’eux. On ne distingue que leur forme et leur tentacules, via lesquelles ils auront leurs premiers contacts avec les humains et via lesquelles ils communiqueront, en projetant de l’encre contre la fameuse vitre qui les sépare des humains.
La Bande Originale
Voilà un autre détail auquel je suis sensible, que ça soit pour les films ou séries. La bande originale. Ce qui fait qu’on adhère plus ou moins vite à une ambiance ou intrigue. Là, on a d’ailleurs dans Premier Contact du Max Richter, qui est aussi à l’origine du générique de la Série The Leftovers que j’adore. J’adore la musique de Max Richter, alors forcément, quand a retenti le titre On the Nature of Daylight, je l’ai reconnu immédiatement, puisque je l’écoute quasiment une fois par jour depuis des mois. Je trouve ce titre apaisant. Il m’a donc immédiatement mise en condition pour regarder ce film dont je n’attendais rien de particulier à la base.
Alors ?
Ce film déconcertera sans doute ceux qui aiment les films catastrophes à base d’attaques extraterrestres hostiles qui en veulent à la terre, car finalement, il n’y a pas d’action. Une seule explosion fera un peu bouger les choses et laissera croire que le début des hostilités entre humains et extraterrestres aura lieu. Pourtant il n’en sera rien.
On est là dans un film de science fiction surtout orienté sur la capacité de l’humain à tenter de comprendre ce qui lui est étranger, plutôt que sur un film où il faudra combattre le mal venu d’ailleurs, à grands renforts d’effets spéciaux.
Ce film pourra aussi d’ailleurs laisser sur le carreau le spectateur qui ne sera pas très attentif ou qui sera concentré sur l’action plutôt que sur l’intrigue. On finit en effet par comprendre vers la fin du film que diverses scènes vécues par l’héroïne et qui ressemblent à des flashback de son passé, font en fait partie du futur. Le cadeau que les heptapodes font, étant la possibilité de voir le temps autrement. Aussi, l’héroïne, Louise, agira à la fin du film pour éviter les hostilités contre les aliens, parce qu’elle comprend qu’elle connait le futur. Futur personnel et futur pour la planète.
Pour ma part, bien que peu attentive au début, j’ai finalement vite accroché et ai bien aimé ce film qui change du modèle classique. D’habitude, je trouve que les films faisant intervenir des extraterrestres, finissent toujours en eau de boudin avec des combats interminables pour la survie de l’humanité. Là, rien de tout ça et ça fait du bien !
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Je suis également allée le voir au cinéma et la bande annonce m’avait beaucoup intriguée. On n’est pas devant un film d’action (et heureusement) mais presque devant une oeuvre poétique… A ce titre, le « design » adopté pour les extraterrestres m’a presque émue. Je vois pas comment le dire autrement. On dirait des géants de pierre, comme s’ils étaient véritablement des monolithes de sagesse (venue d’ailleurs parce que c’est la classe intergalactique et que ça s’achète pas au coin d’un rayon Carrefour). L’environnement ascétique dans lequel ils évoluent les rend presque « purs » et tout de suite, ça donne une autre ampleur à la mission de Louise.
Bref. Une jolie surprise pour attaquer 2017.
Limite si j’ai pas envie de reproduire leurs phrasés pour en faire une affiche… ^^
moi aussi j ai adoré ce film
suis pas film de science fiction absolument mais celui la je l ai trouvé bien mené
Amy Adams est vraiment une bonne actrice
je l ai retrouvé avec plaisir quelques jours apàrs dans Nocturnam animals