Oui, j’ai voulu pousser plus loin mon expérience de l’oxalis en explorant d’autres représentants des plantes à faux trèfles. En l’occurrence, c’est vers deux oxalis bicolores que je me suis tournée ces derniers mois. Et parmi eux, j’ai craqué pour l’oxalis vulcanicola.
Les noms d’oxalis vulcanicola
Si on recherche sur internet le nom ou l’identité de cet oxalis à deux couleurs, on peut tomber sur plusieurs noms pour ce qui est l’oxalis vulcanicola :
- Oxalis stricta vulcanicola “variegata”: la variegation dépend des différences de couleurs sur les feuilles notamment
- Oxalis stricta vulcanicola (si la plante n’a pas de variegation) : Nom Latin
- Oxalis vulcanicola Plum Crazy
- Oxalis plum crazy (ou prune folle/fou)
Donc oui, pas facile de savoir ce qu’est exactement son identité précise. Pour ma part, je le nommerai donc ici oxalis vulcanicola.
Différences entre Oxalis vulcanicola et oxalis triangularis pourpre
Vu combien l’oxalis triangularis pourpre a du succès et est devenu très populaire depuis environ 2015, 2016, il convient de relever qu’il y a beaucoup de différences entre les deux.
Commençons par noter ce qui est justement notable chez Oxalis Vulcanicola :
Les trèfles ne sont par érigés au bout d’une longue tige comme pour l’oxalis triangularis pourpre. Chez l’oxalis Vulcanicola, les trèfles sont au bout de petites tiges qui sont accrochées à des branchettes. Ce qui rend du coup cette plante beaucoup plus robuste. Robuste en cas de coup de vent et disposant d’une meilleure tenue générale.
Ci-dessous, un oxalis Deppei à gauche et notre oxalis Vulcanicola à droite :
Taux d’humidité pour l’oxalis Vulcanicola
L’oxalis Vulcanicola aime l’humidité. Ce qui ne signifie pas qu’il faut gorger d’eau son substrat. Sinon on risquera la pourriture. En revanche oui, une un taux d’humidité ambiant entre 50 à 60% d’humidité serait idéal. Je confirme avec le mien qui est dehors depuis presque deux mois et qui tolère très bien les pluies fréquentes de cet automne tardif. Si vous l’avez en intérieur, proposez-lui donc de l’humidité pour son bien.
Floraison d’oxalis Vulcanicola
Comme on peut le voir sur les diverses photos de cette page, les fleurs sont jaunes. D’un jaune vif qui permet justement de bien identifier la plante pour ne pas la confondre avec d’autres Oxalis.
Rusticité d’Oxalis vulcanicola Plum Crazy
D’après mes lectures, l’Oxalis vulcanicola Plum Crazy n’est pas rustique. Il tiendrait dehors à partir d’environ 10°C et jusqu’à 22 degrés Celsius. Concernant notre Oxalis vulcanicola Plum Crazy, il vit en bord de fenêtre depuis septembre 2023. Il n’a pas bougé d’un iota malgré les variations de températures qui s’opèrent depuis mi-octobre.
Toutefois par prudence, je le rentrerai en intérieur dès qu’on aura plusieurs jours à moins de 9 degrés dehors. Histoire de la ménager.
Besoin en eau d’Oxalis vulcanicola Plum Crazy
L’Oxalis vulcanicola Plum Crazy est beaucoup beaucoup moins buveur que l’oxalis triangularis. Je n’arrose le mien que deux fois par mois, alors qu’il peut recevoir de l’eau de pluie en bord de fenêtre, mais très peu. Un vrai avantage quand on sait combien un oxalis triangularis est gourmand en eau et montre vite des signes de besoins d’eau quand les tiges tombent.
Taille de l’oxalis vulcanicola
Ce petit arbuste peut faire en moyenne de 20 à 20 cm en hauteur comme en largeur. Ce qui est en fait une plante qui peut assez facilement être déplacée si elle est en pot.
Exposition d’oxalis Vulcanicola
Toutes les sources parcourues à son propos indiquent qu’il ne lui faut pas de soleil direct. Pour ma part, le mien est en bord de fenêtre et est en soleil direct mais peu généreux en chaleur depuis 2 mois. Pour le moment il n’en souffre pas. Toutefois je ne prendrais pas le risque de le laisser dehors en plein été surtout si canicule.
Entretien de l’oxalis Vulcanicola
L’entretien de l’oxalis Vulcanicola est minimal. Il suffit par exemple de retirer les tiges et feuilles mortes surtout si elles tombent à la surface du pot. Pour éviter que cela ne fasse une pellicule qui empêche le substrat de respirer. Et le laisser s’évaporer par exemple un trop plein d’humidité. Un peu ok, trop on retire. Pour le rester, il suffit de veiller à ne pas descendre sous les 10 degrés si la plante vit dehors une partie de l’année car elle n’est pas rustique.
En somme, c’est l’oxalis parfait pour débuter !
Focus sur l’oxalis Vulcanicola
Il s’agirait d’une plante vivace et annuelle. Selon les références et source, l’oxalis vulcanicola serait originaire du Pérou. Elle serait aussi présente au Costa Rica ou encore en Argentine et au Panama. Où elle se plaît dans des zones chaudes ou tempérées, même à des hautes altitudes.
Elle est appréciée surtout pour ses couleurs multiples et son port trifolié, c’est à dire à trois feuilles. Il s’agit d’un faux trèfle. On parle souvent de trèfle quand on voit cette plante et ses feuilles, mais il ne s’agit justement pas de trèfles.
Cet oxalis qu’est le Vulcanicola fait partie de la famille des oxalidaceae et du genre : oxalis.
Nysctinastie
Comme l’oxalis pourpre, l’oxalis Vulcanicola vit le phénomène de Nyctinastie. Ce qui signifie que lorsqu’il sent que la nuit approche, ses feuilles (qu’on prend pour des trèfles) se referment jusqu’au lendemain.
Toxicité pour les animaux
L’oxalis Vulcanicola serait toxique pour les animaux. Comme l’est l’oxalis triangularis pourpre. Pour ma part, aucune de nos plantes n’est accessible pour nos deux félins. Ce qui limite beaucoup tout risque d’ingestion ou même grignotage.
Notons qu’il existe une version dite « Gold » de cet oxalis vulcanicola. Ses feuilles ont une couleur qui va du vert très clair au presque jaune. Sachant que les fleurs sont également jaunes. Idem avec l’oxalis sunset velvet.
