Je ne redoute plus le lundi

Je crois que ce titre se suffit à lui-même. Je ne redoute plus le lundi. Ou les lundis. C’est idem. Depuis environ 10 mois, soit depuis janvier 2023 si je devais situer ce changement précisément. Je ne redoute plus de devoir démarrer une nouvelle semaine. Et si je devais rentrer dans des éléments plus précis, je dirai que je ne redoute plus de devoir sortir très tôt le matin, sachant que je rentrerai sans doute tard le soir. Pour aller m’enfourner dans un métro, puis dans un autre etc…

Je ne redoute plus le lundi. Et mieux encore, j’aime le week-end mais j’aime aussi le lundi. Même si depuis gamine, je préfère le mardi. Pour une raison que j’ignore. Peut-être parce que je suis née un mardi.

Je n’ai plus de problèmes avec les lundis

Je ne me souviens pas d’avoir eu le blues du dimanche soir. Le fameux qui fait l’objet de marronnier dans les magazines papier féminins ou dans des émissions TV à 2 euros. En tout cas, pas le blues à l’idée d’aller bosser. Ce qui me freinait. Ce n’était pas d’aller bosser, parce que globalement dans ma carrière et notamment en salariée, j’avais des jobs qui me plaisaient. Non le problème se situait plus sur le cadre à savoir l’open space. Surtout après 2014 ou 2015. Quand clairement j’avais un peu fait péter mon seuil de tolérance en la matière. L’open space et le parcours du combattant pour se rendre en open space. Donc en réalité, une vraiment mission à la Koh Lanta. Où tu dois prendre sur toi alors que tu te fais écraser une fois sur deux un pied dans le métro. Ou toi tout entier/entière contre une vitre de bus. Oui c’était ça que je redoutais. Pas le lundi. Ni le job. Mais le cadre et les conditions pour s’y rendre.

Quand le confinement a débarqué en mars 2020, il y a d’abord eu de la peur et de la stupeur. Mais puisque que beaucoup essayaient de positiver, je l’ai fait aussi. Il fallait bien trouver du positif à cette période floue. J’en ai trouvé. En tout cas, ça, les transports je veux dire, j’en étais dispensée. Donc c’était tout bête, mais ça m’était enfin retiré pour un temps. Temps que j’ai savouré, sur cet aspect précis. Je préfère mentionner que j’ai trouvé du positif à ça. Mais pas à la période en elle-même, celle du Covid. Bien évidemment ;)

Changement de mode de travail

Mon job en tant qu’employée en entreprise puis en freelance a évidemment aussi joué. En réalité, ça a changé pas mal de choses. Je n’ai plus besoin de préparer tout le dimanche soir pour voyager dans des conditions pas trop nases le lundi pour me rendre à un job où finalement, je n’avais plus forcément ma place.

Ma place, elle s’est faite. Je ne saurais vraiment dire comment. Mais début 2023, les choses ont changé, dans mon job de freelance. J’ai une chance que je mesure chaque jour. Je le dis souvent à mon compagnon. Celui dont je partage la vie depuis plus de 13 ans. J’ai vraiment du bol. J’ai des client(e)s géniaux. Sympas. Ce qui rend tout tellement plus doux. Plus agréable. Plus chouette.

Bosser avec des personnes formidables

J’aime mon job. J’aime bosser de chez moi. Avec pour voisin de bureau, mon gros matou obèse, qu’on essaie de faire un peu maigrir (façon de parler/d’écrire). J’aime bosser avec des valeurs qui sont les miennes. Dans un cadre que je choisis. Avec des gens qui me choisissent. Qui ont la liberté de me choisir. Et qui me choisissent.

J’aime bosser pour des projets divers. Pour des univers variés. Qui vont du site internet de Chroniques littéraires comme Rainfolk.com (un nom de domaine que j’aurais adoré avoir lol). Pour Bernieshoot.fr. Pour lesconfidencesdelizzie.com ou encore pour un univers médical qui m’était lointain mais dont je commence à connaître beaucoup d’actes. Je me cultive en bossant. Je découvre des talents de photographes, des personnes extrêmement cultivées. Des personnalités déterminées. Positives. Motivées. Douces et vraies. Authentiques. Cash.

Et purée, punaise. Et allez je vais sortir le juron : Putain. Qu’est-ce que ça fait du bien.

J’écris que je bosse avec ces personnes car c’est un job souvent commun. Des choses partagées. Des réflexions. Des décisions. Du conseil. Beaucoup de technique aussi. Mais c’est comme ça que je vois les choses. Parce que toutes ces personnes auxquelles je pense sont investies. M’approchent avec passion pour ce qui représente un vrai job. Oui avoir un ou plusieurs blogs/sites internet, c’est un vrai job. Des personnes passionnées. Comme j’aime en côtoyer.

Je ne redoute plus les lundis car je peux bosser quand mon fils de 5 ans prend son goûter après l’école et qu’il me suffit de tourner la tête vers la table basse pour voir s’il va bien. S’il se relaxe. Parce que je peux lui laisser la liberté de rester avec moi le mercredi ‘s’il me laisse travailler le matin ». J’aime donc les lundis comme les autres jours.

Et je crois que j’ai énormément de chance. De ne pas les redouter, ces lundis que beaucoup peut-être, redoutent.


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Griselidis
Griselidis

Maman depuis septembre 2018, j'alimente cet humble blog avec des tranches de vie du quotidien depuis plus de 9 ans. En partageant sur les plantes de notre jungle intérieure ou encore sur notre vie de famille recomposée

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