Plus d’un mois déjà que la rentrée scolaire est passée. Plus d’un mois déjà que pour beaucoup c’était la reprise du travail. Tout le quotidien redevient parfois usant. Fatigant. Et même si tout va bien, dans l’absolu, il arrive que des envies d’évasion se pointent. Des envies de changer d’air, de se distraire, de penser à autre chose qu’aux factures, au linge à laver puis étendre. Puis plier. Autre chose qu’aux aléas peu jojos qu’on peut vivre parfois.
Bref, des envies d’évasion, loin ou sur place. De loisirs simples comme de petites sorties près de chez soi ou plus loin encore.
Des envies d’évasion, j’en ai aussi. Un peu, en ce moment.
S’évader avec un peu de culture
L’évasion ne passe pas toujours forcément par l’achat de billets de train ou de TGV. On peut aussi s’évader avec une bonne série, de bons films et chouettes documentaires. Pour ma part, je ne m’autorise que très peu de visionnage de quoi que ce soit depuis longtemps. Des mois. Pourtant, je sais que j’aurais beaucoup à rattraper si je me libérais ce temps. Des saisons entières de Fear The Walking Dead et consort. Des docus comme je les aime, avec par exemple la seconde saison documentaire sur Orelsan car j’avais beaucoup aimé visionner la première.
Bref, je crois qu’il va me devenir salutaire de m’évader avec un peu de culture, même de la culture jeunesse, en emmenant par exemple notre fiston au cinéma.
Rêver de voyages lointains
Je vais être franche. Je n’ai jamais pris l’avion. Voilà, ça c’est fait. J’ai une trouille de dingue à l’idée de le prendre. Maintenant, je n’exclus pas un jour de le prendre. C’est un peu comme le fait de ne pas avoir le permis de conduire. Quand je dis ça, le regard sur moi devient parfois des yeux ronds. Du genre, eux, c’est une extraterrestre elle non ?
Bref, on s’en fiche :)
Si je pouvais voyager pour qu’on puisse s’évader un peu, je ferai une liste. Avec des destinations magiques comme Las Vegas aux USA. Ou bien je crois qu’on écrirait aussi quelque chose sur le Canada. En cherchant, on peut trouver plein de sites web et chouettes trucs pour se projeter comme ici ou encore en parcourant des magazines avec de belles photos de plages paradisiaques. Ou de magnifiques montagnes enneigées.
Bref, je me laisse aller à de jolies idées d’évasion. Pour que si un coup de spleen arrive, il dure le moins longtemps possible. Car même si je ne redoute plus les lundis, parfois je doute, j’ai peur de l’avenir… L’entrepreneuriat a aussi cette part d’incertitude qui n’est pas toujours easy à gérer.
Rêver, simplement ?
Je ne suis pas une grande rêveuse. Même si je ne lâche pas l’idée d’avoir un jour une maison en province (en Normandie) avec un bout de jardin. Mais parfois, quand je me laisse distraire quelques minutes après avoir passé de longs moments devant l’écran du PC pour travailler, j’aime me laisser aller à quelques rêves doux. Avec une cour dans laquelle Anthony pourrait jouer au ballon. Je rêve de plage de Normandie. Je rêve de quelques instants hors du temps avec Anthony et ma moitié. Pour sortir de l’ordinaire, du quotidien. Des anxiétés relatives à tout ce qu’on nous diffuse sur les chaînes d’informations.
Purée, rêver c’est gratuit et vu toutes les actualités récentes, sans déconner, ça fait un bien fou. Un bien qu’on s’autorise peut-être trop peu à l’échelle des responsabilités qu’on a tous ou presque.
Rêver, rêver de s’évader. Et/ou s’évader vraiment.
Un luxe qui nous reste offert. Mais encore faut-il parfois aussi, la légèreté d’esprit suffisante pour se laisser aller à rêver. Car je sais que parfois, on a l’esprit si pris ailleurs, que rêver n’est plus dans le panorama.
Je rêve aussi qu’ailleurs, ça se calme, que l’actualité sera moins intense, moins violente aussi. J’en rêve fort. Et dans la foulée, j’ai des craintes comme je reconnais que nous avons de la chance. D’être là, ici. Ensemble.
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