Je l’avais déjà glissé dans plusieurs articles par le passé. Il m’est arrivé à plusieurs reprises de me dire par moment, que ce n’était peut-être pas ce qu’il fallait, ce qui me convenait, que ce n’était peut-être pas la période opportune. Cela m’a traversé plusieurs fois l’esprit ces trois dernières années. Et si j’arrêtais ?
Puis peu de temps après, c’est reparti pour un tour. Ou deux. Comme si je n’arrivais pas à me défaire de cette liberté que je m’offre dans ma vie pro. Une liberté qui parfois est tout simplement ce qui permet de ne pas sombrer d’ailleurs. Comme une bouffée d’air frais, comme la bulle d’oxygène indispensable. Même si c’est au prix d’heures de loisirs en moins qui se transforment en heures de taf à la maison, après le job en salariée.
En fait, je crois qu’une fois qu’on a testé le freelancing, à temps plein ou non et que ça marche pas trop mal, alors on y prend goût. Alors oui, il y a des creux et aussi des périodes de rush pendant lesquelles on ne sait plus trop comment faire tant les demandes s’empilent. Et oui c’est usant et fatigant. Mais c’est aussi tellement gratifiant. Gratifiant de bosser par soi et pour soi. Gratifiant de voir un truc supplémentaire qui est passé par ses mimines et qui tourne bien. De recevoir le merci qui fait plaisir. De lire le retour positif qui récompense le boulot. Et accessoirement, de toucher l’argent mérité pour ce boulot.
C’est gratifiant. Chose qui j’en suis tellement consciente, est loin d’être courante dans divers jobs et vies pros. Je suis bien placée pour le savoir, sans pour autant généraliser et diaboliser le salariat, dont je suis bien contente de jouir en parallèle, pour le moment, pour sa sécurité.
Doux paradoxe. Ou pas, que celui d’apprécier cette autre vie pro, quand bien même elle est parfois lourde à porter car exigeant un réel investissement perso quand on a déjà un job à temps plein. Doux paradoxe que de se plaindre parfois tout en se délectant le lendemain, d’apprendre encore avec ce job en freelance. En se réjouissant d’ajouter des cordes à son arc, en s’estimant chanceuse de bosser avec des personnes comme Mathilde ou Julie.
Même si par moment c’est dur et que je suis fatiguée. Même si certains jours, j’ai envie de tout couper, téléphone, internet et de ne plus sortir de chez moi car sous l’eau et surtout éreintée, en fait, je crois que j’aime ça. J’aime avoir cette liberté de pouvoir bosser chez moi, sur ce que j’aime et comme j’aime le faire. Le tout à ma façon.
Purée ce que c’est bon.
Alors, freelance un jour, freelance toujours ? Je n’en sais rien, mais ces jours-ci, j’ai le sentiment que mon coeur balance vraiment nettement du côté du freelancing. Et ça fait du bien.
D’ailleurs, puis-je vraiment dire que je suis freelance ? Ne dit-on peut pas plutôt slasher dans mon cas ?
J’avoue en réalité, je m’en fous du qualificatif qu’on me prêtera. La liberté que ça m’offre, c’est déjà énorme. Sur ce ! Je repars tester des choses pour continuer à apprendre :) Parce que le pied, c’est ça aussi. Apprendre.
En savoir plus sur Strawberries
Subscribe to get the latest posts sent to your email.