Mes Plantes grasses qui vivent dehors

Cela fait désormais plusieurs années que j’ai cette passion pour les succulentes et plantes grasses. Une passion durable que j’entretiens, en apprenant justement à m’occuper de ces belles plantes. Comme beaucoup, pendant longtemps, j’ai conservé tout ce petit monde à l’intérieur. Voyant ces plantes comme des plantes d’intérieur.

Elles sont proposées comme telles, dans le commerce. Et beaucoup de sites web, marchands ou non, évoquent beaucoup de plantes grasses, comme étant des plantes pouvant facilement être cultivées en intérieur. Ou les vendant même, comme telles. 

Sauf que justement, avec l’expérience et en me documentant, j’ai bien compris que ce n’était pas forcément une erreur que de conserver ses plantes grasses à l’intérieur. Mais c’était loin d’être le meilleur moyen de les garder longtemps et de leur proposer l’environnement dont elles ont besoin. 

Pourquoi cultiver certaines de ses plantes grasses dehors 

La réponse est simple. C’est leur environnement naturel. On finit par l’oublier quand on les voit si belles sur un meuble chez soi. Si en plus elles ont un joli cache-pot, alors pourquoi les imager dehors hein ? Pourtant, c’est encore là qu’elles sont le mieux, la plupart du temps et pour la plupart d’entre elles. 

Pour savoir quelles plantes grasses pouvaient vivre dehors et comment, je me suis documentée, j’ai posé la question autour de moi. C’est comme ça que j’ai su comment passer progressivement passer certaines sur le balcon ou en bord de fenêtre, lesquelles pouvaient y passer l’hiver ou non, avec ou sans protection. Bref, j’ai appris sur la rusticité de celles que j’avais et qui par ailleurs, étaient clairement identifiées

Mes plantes grasses qui vivent dehors

C’est pour cette raison que mon sedum palmeri vit complètement dehors. Idem pour toutes mes joubarbes/sempervivum qui vivent aussi le balcon. 

En bord de fenêtre, il y a un aloé vera, de la crassula et echeveria (arbres de jade de moyenne et petite taille), de la schlumbergera… Chacune de ces plantes vivait d’abord à l’intérieur. Il y a aussi un humble Kalanchoe Luciae qui évolue joliment depuis qu’il vit en bord de fenêtre, avec l’arrivée de plein de nouvelles feuilles. 

crassula minima en bord de fenêtre

kalanchoe luciae thyrsiflora

Changer une plante grasse d’environnement

Toutes mes plantes grasses qui vivent dehors, sont passées auparavant par une période en appartement, donc à l’intérieur. Pour qu’elles ne souffrent pas trop du changement d’environnement, elles furent progressivement habituées à la forte luminosité de l’extérieur et furent toutes placées très proches de la fenêtre. Ensuite, une fois dehors, elles étaient installées en partie à l’ombre d’autres plantes plus grandes et grosses, toujours afin d’y aller doucement avec leurs nouvelles places. Pour enfin être installées là, dès lors où le temps et les températures le permettent. 

En somme, elles passent toutes par une période d’acclimatation progressive, sauf si elles viennent déjà d’une culture dehors, comme le sedum palmeri que j’ai. 

Ces plantes grasses qui peuvent rester à l’intérieur sans trop de risques 

D’expérience, plusieurs plantes grasses peuvent rester dedans sans trop de risques de les perdre à moyen ou long terme. Il y a d’abord la famille de l’haworthia. Pas mal d’entre elles apprécient les coins ombragés. Alors en intérieur, elles font parties des plantes grasses qui tiendront le coup. 

plante en bord de fenetre apres acclimatation

Avec elles, on trouve aussi le ceropegia woodii, à savoir la chaîne de coeur, qu’on trouve souvent en suspension. L’arbre de jade supporte de mon humble expérience, aussi bien l’intérieur que l’extérieur. Mais je trouve mes deux pieds d’arbre de Jade plus beaux quand ils sont dehors… Comme quoi… 

Conclusion 

Pas facile de savoir quelle plante grasse sera mieux dehors ou dedans. Et quand on le sait, on peut très vite se retrouvé(e) un peu triste d’apprendre que des plantes qu’on adore, ne seront finalement jamais au top chez soi, parce qu’on vit en appartement et que par exemple, l’exposition et la luminosité n’y sont pas folichonnes. Idem quand on ne dispose pas de balcon ou de rebords de fenêtre ou quand la place n’y est pas suffisante pour ces grassouillettes qui aiment le soleil, direct ou non. 

Pour ma part, avec l’expérience, je me contente donc de certaines plantes grasses et me prive d’autres, pour lesquelles je sais que même notre balcon, ne serait pas adapté à leur culture et surtout, à la survie. Idem en intérieur ou bord de fenêtre. Mais si parfois c’est un peu frustrant, je me dis que les voir dépérir, ce ne serait clairement pas plus plaisant. 

 
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Griselidis
Griselidis

Maman depuis septembre 2018, j'alimente cet humble blog avec des tranches de vie du quotidien depuis plus de 9 ans. En partageant sur les plantes de notre jungle intérieure ou encore sur notre vie de famille recomposée

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