Il y a un an, jour pour jour, je publiais cet article intitulé : Se Lancer Dans cette Aventure : Auto-Entrepreneuse. Il y a un an, j’entamais les démarches pour déclarer cette nouvelle activité pro et obtenir le petit Graal, à savoir le Siret qui me permettrait de travailler. De travailler pour moi. Je ne reviendrai pas sur les semaines d’interrogations et doutes qui ont précédé le saut dans le grand bain du Freelanciat. Je ne reviendrai pas non plus sur le sentiment incomparable de liberté qu’être freelance procure incontestablement.
Qu’en est-il aujourd’hui ?
Aujourd’hui, je me demande parfois pourquoi je ne me suis pas lancée plus tôt. Ce job qui consiste à écrire pour d’autres, à écrire pour des sites web ou canards papier, je l’avais déjà fait par le passé. Mais il faut croire que je n’étais pas prête, pas encline à voir les choses sous cet angle, à vouloir professionnaliser ce qui était d’abord une passion depuis des années, même si cette passion était rémunérée. Je me souviens de cet époque à laquelle je chroniquais des jeux vidéos qu’on m’offrait pour ensuite rédiger dessus à destination de sites web spécialisés ou magazines papiers. C’était il y a déjà plus de 8 ans et pourtant déjà, la rédaction faisait partie de ma vie. Mais déjà aussi à l’époque, en bossant à plein temps, je trouvais que cette activité à un rythme soutenu, était chronophage. Alors non, je ne regrette finalement pas d’avoir attendu si longtemps pour me lancer, ou plutôt pour officialiser ce que je fais depuis 2 ans en réalité.
Le Web, Toujours le Web
Voilà, je bosse dans le web. Et parce que je monte des sites depuis plusieurs années déjà, je ne voulais pas me priver de proposer de le faire pour d’autres personnes. Il y a plusieurs mois déjà, c’est devenu une évidence. Il fallait que je propose de monter des sites non pas seulement à destination de professionnels, mais aussi à destination de particuliers. Je n’avais plus seulement envie de monter des systèmes d’extranet ou intranet, mais des blogs, qui eux ne seraient pas impersonnels ni institutionnels. C’est ainsi que ce que depuis quelques temps désormais, je monte des blogs, j’en installe, j’en migre. Quand d’autres fois, je règle des bugs ou autre soucis techniques. Et force est de constater que ça fonctionne.
Le Web fait partie intégrante de ma vie. Que je le veuille ou non. Le freelancing aussi. Deux univers intimement liés, avec lesquels j’évolue, professionnellement et personnellement.
Un An que je bosse pour moi, un an que je suis entrée dans un univers loin d’être simple et que je suis consciente de vivre avec le confort d’un salariat à côté. Car si je déplore souvent les clichés sur les freelances qui bossent aussi dans le cadre d’un salariat, je reste bien consciente que cela sera toujours en partie différent du fait de ne dépendre uniquement que de l’argent que fera rentrer un job en indépendant(e). Comme je sais très bien qu’il sera plus facile pour moi d’aller quérir un prêt immobilier avec des fiches de paies d’un employeur pour lequel depuis je bosse depuis 11 ans ces jours-ci, plutôt qu’avec les deniers gagnés avec des prestations en indépendante.
Et si je n’exclus pas de m’organiser pour aménager encore différemment le rythme entre mes activités pros, je prends le temps de justement, préparer le terrain, de m’asseoir comme il le faut dans chacune de ces activités. Je prends le temps. Un temps précieux mais nécessaire.
Car jongler avec 2 activités, cela m’aura permis notamment de réaliser combien le freelancing est loin d’être le rêve qui est parfois vendu sur le web, du style :’Prenez votre indépendance, créez votre job!’. Oui, bien entendu, c’est génial. Mais oui, c’est surtout du boulot. Oui c’est souvent tendu comme une arbalète pour tout faire dans les temps.
Malgré les contraintes du freelancing et malgré le poids d’une double activité pro, je reste convaincue d’avoir fait le bon choix et d’avoir bien fait de me lancer, officiellement, il y a pile un an.
Alors oui, je remets ça. En fait, la question ne se posait pas vraiment ;)
(La Photo en Une de ce billet émane du merveilleux site : Clichémignon.fr)
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« …je prends le temps de justement, préparer le terrain, de m’asseoir comme il le faut dans chacune de ces activités. Je prends le temps. Un temps précieux mais nécessaire. »
Tu as tellement raison. De nos jours on semble vouloir nous faire croire que l’on peut devenir une sommité en 3 jours sur le web alors qu’en réalité il faut savoir prendre le temps! Prendre le temps de s’installer, d’apprivoiser la bête, de se sentir à l’aise…. Bravo pour ton année de freelance!