Il est peu question de vie professionnelle par ici. Faut dire aussi, que ce sont surtout les contenus sur des plantes qui attirent du lectorat. Alors à quoi bon taper quelques mots sur ce dont à l’instant, je rêve ?
Ma foi, puisque ce blog c’est chez moi, je m’en vais tout de même partager pourquoi l’idée de rester webmaster en freelance me fait tellement envie. Pourquoi ça semble tant me convenir. Mais aussi ce qui va avec et qui est moins sexy. La trouille qui pend au nez ou qui peut saisir pas mal de personnes qui travaillent à leur compte. So, let’s go !
Faire un job qu’on aime
Je vais être cash. J’aime ce que je fais, même si certaines tâches sont moins chouettes que d’autres. Faire du copier et du coller parfois 200 fois dans une journée, c’est pas la joie. Mais pourtant, j’y trouve mon compte. Parce que quand ça sert à corriger des adresses web et qu’on sait que derrière, les pages d’un blog ou site web retrouveront enfin leur lectorat, bah ça me fait plaisir. Peu importe les contenus. Et les très bons et chouettes contenus aussi évidemment.
J’aime mon job. Et même si je suis passée par deux mois de salariat il y a pile un an, je crois que le choix de ne pas faire durer ce job à l’époque, était plutôt salvateur. J’avais eu quelques doutes sur ma décision de ne pas continuer ce CDI. Pourtant, 12 mois après, je vous promets que je préfère largement avoir pris ce risque.
J’aime mon job. J’aime être webmaster en freelance. J’aime m’occuper des sites internet des autres ou de leur blog. Comme si c’était le mien. J’aime résoudre des bugs, réparer des trucs qui marchent mal ou qui ne marchent plus.
C’est mon job. Et j’aime ça.
Les moments moins drôles
Certains mois, c’est plus tendu. Et même quand ça va financièrement, il y a toujours des doutes. Des craintes. Avec par exemple la trouille de ne pas réussir à se payer assez pour vivre de son activité professionnelle indépendante.
La peur de ne pas avoir un chiffre d’affaire suffisant pour vivre, c’est ma plus grosse crainte. Bien sûr, il y a des projets plus balaises que d’autres. Ceux sur lesquels je me mets de grosses pressions. Toute seule comme une grande. Mais même quand j’ai pensé refuser certains, par manque de confiance, j’ai fini par dire oui et ça valait la peine. Parce qu’aujourd’hui ces client(e)s travaillent avec moi encore aujourd’hui.
Non, ce n’est pas à chaque fois la joie ultime d’être en freelance pour bosser. L’insécurité des revenus. La solitude face à certains gros jobs. Le manque de confiance en soi et un caractère réservé quand il faut « réseauter », ce n’est pas parfait.
Mais j’espère que ça va encore tenir, car j’aime ce job.
Une autre façon de bosser
Et j’aime pouvoir être là les mercredis pour mon fils. Le voir envahir le salon quand il joue sagement. Qu’il chante en installant ses Légo par terre et laisser aller son imagination. J’aime être présente mais si je suis une partie de la journée devant l’écran. J’aime qu’il puisse rentrer à la maison juste après la fin de l’école pour prendre le goûter. Parce qu’il préfère rentrer qu’être au centre de loisirs les soirs en semaine. Ce qu’on ne pourrait pas faire si j’avais un CDI en région parisienne. Finir avant 16h30, ça relève du presque impossible.
J’aime l’idée aussi de pouvoir bosser de chez moi même quand j’ai mal. Parce que cette fichue endométriose ne me laisse pas choisir les jours et instants où elle décide de faire mal. Plus ou moins mal selon les fois.
Travailler en freelance, de chez soi, c’est un confort qui ne convient pas à tout le monde. Mais à moi et à nous, pour le moment, c’est ce qui convient. Alors oui, quand je travaille pour mon entreprise, c’est aussi un de ces motifs de motivation. Quand je bosse, je veux satisfaire mes client(e)s évidemment. Et dans le même temps, je cherche à conserver cette façon d’envisager une partie de sa vie professionnelle, en ayant des années de travail à son compte.
Être freelance c’est très formateur
On le dit peu et on l’écrit peu. Mais être à son compte, c’est sacrément formateur. Cela force à devoir sortir de sa zone de confort. Je n’aime pas tellement ces expressions récentes qui sont souvent galvaudées. Certain(e)s diraient que ça force à se « sortir les doigts…. ». Oui c’est vulgaire, mais l’image est assez parlante.
C’est formateur aussi pour apprendre à encore mieux se connaître au niveau pro comme perso. Essayer le freelancing, c’est quelques fois découvrir qu’on préfère le cadre du salariat. Peu importe les raisons. Ou bien confirmer que cette autonomie que permet le fait d’être à son compte, nous va super bien.
C’est formateur aussi car dans beaucoup de jobs, il faut constamment se former, être au taquet sur les nouveautés de son secteur d’activité. Rester compétitif.
Bref, on apprend. Si ce n’est pas chaque jour, dans mon cas, c’est au moins chaque semaine. Et ça, même si je dois rechercher un job en CDI en 2024, et bah c’est positif, car ça ajoute quelques petites cordes à mon arc. Car oui, j’essaie de voir du positif, même dans ce qui pourrait être négatif à l’instant où j’écris ces mots.
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