L’après cancer du sein : retrouver sa féminité grâce à la chirurgie reconstructrice​

​Sujet délicat que celui de la reconstruction mammaire après un cancer du sein. Sujet d’ailleurs très souvent évoqué chaque année au mois d’octobre grâce à la célèbre campagne de prévention contre le cancer du sein. Campagne nommée « Octobre Rose ». Cette campagne qui prend de plus en plus de place dans les médias, j’y suis très sensible. Quand bien même cette pathologie n’est par chance, par présente dans ma famille. 

Cependant, comme beaucoup, je suis déjà passée par ces examens non douloureux mais désagréables, que sont l’échographie mammaire ainsi que la mammographie. Comme ce fut le acs il y a plusieurs années en arrière, ainsi que plus récemment. 

Les avancées pour la reconstruction mammaire 

C’est notamment en étant attentive à tout ce qui touche et entoure la campagne de prévention Octobre Rose que j’apprends que beaucoup de choses changent avec les années. Même si certains types de cancer du sein restent aujourd’hui particulièrement agressifs. En termes de reconstruction, il est souvent rappelé que des solutions sont possibles pour les femmes qui souhaitent retrouver une part de fémininité post chirurgie. Que ce soit via une reconstruction mammaire à l’aide d’une injection de graisse. Ou que ce soit en optant par exemple pour le tatouage de la peau après reconstruction. Pour que la peau retrouve des teintes plus naturelles et fidèles à sa carnation. 

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La vie après un cancer 

Quand je tombe par hasard dans les médias sur des témoignages de femmes qui sont en rémission suite à un cancer du sein, je ne zappe pas. Je prends toujours le temps (si je l’ai) pour écouter ce témoignage et entendre tout ce qui est dit, même si ce n’est pas facile à entendre. Ces témoignages sont souvent très forts et plein d’enseignements. La vie après un cancer du sein, c’est aussi une étape importante qu’il faut savoir entendre. 

Ce sujet me parle. Parce que j’ai déjà eu peur en me rendant à ces examens qui permettent de savoir si quelque chose cloche ou pas. En me rendant à ces examens parce que j’avais mal ou parce que j’étais gênée, il y a encore un ou deux ans en arrière. Heureusement, ces examens permettent justement d’écarter ce qui effraie mais qu’il convient de surveiller. Et je préfère m’y rendre quand j’ai un doute, des gênes ou de la douleur. Plutôt que de laisser traîner par crainte. Car je sais que l’enjeu est immense. 

Se faire confiance et surveiller 

Quand je sens parfois que quelque chose cloche, j’ai souvent tendance à me dire que je suis trop sensible et que quand j’ai une gêne ou une douleur, c’est surtout psychologique. Je me dis souvent que je somatise. Puis quand certaines gênes ou douleurs restent sur la durée, j’ai appris à me faire confiance et par consulter. Je sais que pour ce qui touche à ce sujet si délicat et intime, je n’hésite plus très longtemps quand doute il y a. Car c’est trop important. 

Je suis de cette génération qui est sensibilisée depuis longtemps sur ces sujets typiquement féminins, mais qui concernent bien souvent, des familles entières. Alors je me fais confiance et je surveille comme on me le rappelle souvent au détour de rendez-vous médicaux. J’ai aussi la chance d’être parfaitement suivie, avec des professionnels de santé à l’écoute. Et je sais que si quoi que ce soit m’inquiète, je peux en parler librement. En toute sérénité. 

 


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Griselidis
Griselidis

Maman depuis septembre 2018, j'alimente cet humble blog avec des tranches de vie du quotidien depuis plus de 9 ans. En partageant sur les plantes de notre jungle intérieure ou encore sur notre vie de famille recomposée

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