Braquo, Quatrième et ultime saison

J’avais entendu ou peut-être lu, que cette saison diffusée récemment sur Canal Plus, serait plus violente encore que les précédentes. Et il est vrai que j’avais trouvé certains passages des premières saisons, assez trashy. Pourtant, je n’avais pas été choquée par un épisode ou une scène en particulier, pas au point en tout cas, d’envisager de ne plus regarder la suite.

Il se trouve que justement, la saison était encore disponible à la demande ce week-end. Nous nous sommes donc passés les 8 épisodes de cette quatrième et dernière saison, le tout en attendant gentiment la livraison du premier épisode de la saison 7 de The Walking Dead.

Alors qu’en est-il de cette 4ème saison de Braquo ?

La Violence Omniprésente, trop omniprésente

Bah, c’est violent. Et sinon, c’est violent. Trash. Et pour finir, c’est violent. Ah, et ça n’a pas l’air fini.

Donc oui, cette saison est violente. Bien plus que les 3 précédentes. J’admets avoir eu envie d’arrêter de regarder cette saison à partir de l’épisode où nous est proposée une scène de viol vraiment trop réaliste à mon goût. Quand ensuite s’en est suivie la scène de torture à la tronçonneuse, d’un des personnages, là, j’ai trouvé ça too much. C’était too much et hardcore, bien trop pour moi.

J’ai pourtant de la bouteille en visionnage de séries, dont certaines sont justement très connues pour ne pas convenir au plus grand nombre, que ce soit pour des scènes trop explicites ou encore parce que touchant à des sujets très délicats. Mais là, avant même d’avoir vu le premier épisode de la septième saison de TWD, qui envoie du lourd de chez lourd en termes de violence, je me suis sentie échaudée et trop sensible à tout ça pour rester indifférente.

Pour les épisodes qui ont suivi, car nous suivons la plupart des séries à deux, j’ai simplement regardé les choses de loin, à moitié, en surfant sur mon smartphone en même temps. Pour connaître la fin tout de même, mais pour ne pas être choquée à nouveau si toutefois la violence devait être tout aussi présente. Mais il se trouve qu’après la scène de la tronçonneuse, le gore n’est plus d’actualité, et tant mieux.

braquo

Le Scénario de cette saison 4 de Braquo

Je savais qu’après la première saison, le créateur Olivier Marchal avait préféré s’éloigner de la série, trouvant notamment que la saison 2 était n’importe quoi. Pourtant lors des saisons 2 et 3, je trouvais que l’histoire tenait encore la route et que ça restait cohérent. Mais avec cette saison 4, la dernière à ce jour, tout est un peu tiré par les cheveux.

Entre le frangin de Caplan qui débarque soudainement pour permettre le meurtre en prison du fameux ennemi de toujours, à savoir Vogel et l’arrivée en trombe de l’équipe de flics du 92 à Marseille, ça part dans tous les sens. Alors oui, il y a de l’idée, mais c’est mal tramé et ça semble aller trop vite. Comme si 8 épisodes étaient trop court pour tout exploiter. Comme si la saison avait été écrite à l’arrache, histoire de boucler la boucle.

En somme, cette saison n’a pas l’air terminée. Elle sonne creux, notamment lors du dernier épisode qui aurait être bien plus épique, plus suggestif et plus fort. D’ailleurs, si toutefois la mort de Caplan est très clairement suggérée, elle n’est pourtant pas confirmée. Alors même si je doute là tout de suite qu’une cinquième saison verra le jour, il faut bien admettre qu’on ne peut pas l’exclure.

Caplan et sa team

Sur le jeu des acteurs, rien à dire. Tout au long des 4 saisons de cette série, j’ai été séduite par le jeu des 4 flics. Anglade est bon, très bon. Ses 3 acolytes aussi, nul doute. Si j’ai toutefois des regrets, c’est sur les actions qu’on prête à leur profil. Le tout est très binaire. En somme, on aurait soit des flics trop investis moulés façons Caplan, toujours disposés à être hors la loi avec pour motif par exemple la vengeance, soit on aurait de l’autre côté, des flics moralisateurs juste bons à vérifier le boulot des premiers, juste bons à tout faire pour faire arrêter les autres.

Nicolas Duvauchelle manque hein. Il était un assez sacré atout charme de la série. Mais soit, son personnage est décédé et il faut composer sans. Je reste cependant persuadée que beaucoup ont aussi regardé la série pour lui ;)

Cette team dans cette quatrième saison semble comme à bout, handicapée car avec un membre en moins. Comme si elle ne pouvait plus tourner rond sans le personnage incarné par Nicolas Duvauchelle.

Quant au Caplan au bord du suicide, il est convaincant. Trop, comme pour montrer qu’avec l’envie de vivre du personnage, proche de zéro, la série ne pouvait durer plus longtemps. Effet réussi. Je crois que je n’aurais pas souhaité pousser le visionnage avec une cinquième saison. Celle-ci ne m’aura pas déçue, mais elle m’aura offert juste ce qu’il fallait pour patienter jusqu’au retour de The Walking Dead. C’est toujours ça de pris :)

Une série à recommande ? Oui, ça reste de la qualité, sachant que je ne suis pas du tout cliente des créations françaises. Il y a eu du culot dans cette série et dans cette saison, comme avec la violence grandissante. Mais cela a été maladroitement mené, à mon humble avis. Dommage !

Disons que la série ravira les amateurs de flics écorchés vifs roulant en grosses voitures, avec des blousons en cuir indémodables et surtout, avec une terrible envie d’en découdre, même s’il faut y laisser sa carrière, celle des copains, voire la vie.

 

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Griselidis
Griselidis

Maman depuis septembre 2018, j'alimente cet humble blog avec des tranches de vie du quotidien depuis plus de 9 ans. En partageant sur les plantes de notre jungle intérieure ou encore sur notre vie de famille recomposée

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