Tout ne se déroule pas toujours comme prévu

Je le savais déjà, évidemment. Mais c’est encore plus vrai depuis la mi-décembre 2021. Encore plus vrai concernant ma vie pro, à mon compte. Et concernant la santé. Je savais depuis la rentrée que la fermeture de classe nous pendait au nez. Elle est arrivée une semaine avant les vacances scolaires. On a donc eu de la chance puisque pour d’autres, dès la rentrée, le covid se pointait et faisait sauter les plans des parents et des premiers touchés, les élèves.

Quoi qu’il en soit, pour décembre, on a composé avec la présence de notre fiston à la maison. Pas de remplaçant(e) oblige. Ensuite, le covid s’est invité chez nous. S’en sont suivis les isolements, symptômes… Les fêtes passées en vase clos, sans pouvoir voir des proches.

En ce mois de janvier, c’est la grippe. Chez nous, à l’école. Comme si cet hiver tout de même assez froid, voulait bien nous rappeler que même si réchauffement climatique il y a, les maladies hivernales étaient toujours là et que les températures proches de zéro aussi. Et qu’il n’y avait pas que le covid dans la vie.

Alors, non, tout ne se passe pas comme prévu. Je ne peux pas être à fond pour le travail car notre petit père est à la maison. Et je ne peux pas travailler quand finalement, la grippe me tient également. Un peu après toute la famille, mais quand même.

Non, parfois ça ne guérit pas en trois jours, comme on nous le disait et comme on l’espérait. Je pensais reprendre lundi, je reprendrai pour de vrai demain, vendredi.

Non, tout ne se déroule pas toujours comme prévu, même quand on prépare tout à l’avance et même si on prend de l’avance. Non, on ne peut pas toujours prévoir la grippe ni sa durée. Ni qu’on l’aura tous en même temps ou presque.

Pas facile d’être comme ça, à devoir repousser le travail. Pas facile de se trouver fatigué après seulement trois ou quatre pas dans le couloir de l’appartement. Pourtant, quand la santé est touchée, pas trop le choix que de faire avec et d’essayer de se retaper rapidement. Pour son enfant, pour soi. Et par extension ensuite pour le travail.

Je me sens parfois un peu bécasse à me dire que chaque journée sans bosser est une journée perdue. Que je ne pourrais pas rattraper le retard. Parce que rapidement après, je me souviens que la santé passe d’abord. Et que sans elle, même si on veut, parfois on ne peut pas. Même si on tente. Parce que sans la concentration adéquate, si c’est pour bosser à moitié, c’est surtout bon à faire des boulettes ou essayer de les éviter. Elle serait où la valeur ajoutée ?

Aussi, en attendant que la vie reprenne un rythme plus classique, je suis heureuse de voir que notre petit chéri semble doucement se remettre de cette grippe. Et j’espère que très vite il pourra retrouver les bancs de l’école. Parce qu’il a besoin de voir d’autres visages, d’autres personnes. D’apprendre, autrement. Et que sa santé comme pour nous, soit au rendez-vous !

Non, tout ne se déroule pas toujours comme prévu. Et je mets parfois du temps à comprendre que même quand on prévoit tout à l’avance, il faut lâcher prise quand on ne peut pas tout contrôler. Contrôler, ça rassure. Mais ça ne permet pas de garantir que tout se fera comme on le veut. Parce que la vie, c’est aussi les imprévus.

Pas facile d’admettre qu’on est control freak. Pas facile d’être confronté au fait que non, on ne contrôle pas tout. Mais le faire, ça permet de se soulager aussi, en réalisant qu’on a beau tout faire, il y a au quotidien cette part d’imprévu avec laquelle il faut apprendre à composer. Et que quand ça touche à la santé, il ne sert à rien de tergiverser. Il faut simplement se soigner, pour mieux repartir !

 

 

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Griselidis
Griselidis

Maman depuis septembre 2018, j'alimente cet humble blog avec des tranches de vie du quotidien depuis plus de 9 ans. En partageant sur les plantes de notre jungle intérieure ou encore sur notre vie de famille recomposée

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