J’ai longtemps eu des doutes sur la véritable identité de cette plante grasse que j’ai depuis environ quatre ans. J’ai longtemps pensé à du sédum sans trouver le nom exact. Puis à force de fouiner sur le web et certaines applications pour l’identifier par rapprochement de la forme des feuilles, je suis tombée il y a environ un an sur la sedeveria butterfield qui vraiment lui ressemble beaucoup.
Dans divers cas pour identifier une plante grasse, il est parfois presque nécessaire de patienter jusqu’à obtenir une floraison. Car certaines fleurs sont tout à fait caractéristiques de certaines plantes grasses. Et il se trouve que pour la première fois cette année, ma plante a fleuri ! Ce qui m’a aidé pour lui trouver un nom, que j’espère évidemment être le bon. Aucune certitude donc.
Sedeveria harry butterfield pour les boutures
Le plus notable avec cette plante grasse est je crois sa capacité à être vraiment très facile à bouturer. Sa reprise en boutures de feuilles ou boutures de tiges est rapide et souvent couronnée de succès. Je crois qu’on en est depuis quatre à pas moins de 100 feuilles bouturées et au moins 30 tiges bouturées. Dont environ 5 ou 6 petites plantes furent offertes à nos proches l’an dernier pour Noël.
Ses feuilles sont faciles à retirer de la tige sans les abîmer. Elles sèchent assez vite après leur retrait… Bref, la plante offre vraiment des capacités de bouturage au top. De quoi aisément démarrer des multiplications de plantes même quand on débute !
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Robustesse de la sedeveria harry butterfield
Au début, quand j’ai eu cette plante, elle vivait en intérieur. Puis rapidement, par manque de place, elle fut placée dehors. Très vite j’ai compris combien ça lui semblait favorable. Les feuilles devenaient plus épaisses, charnues et dures au toucher. Le seul specimen que j’avais alors a doublé en taille en quelques semaines.
Depuis, la plante mère et toutes ses filles ou petites filles obtenues par des dizaines de boutures vivent dehors. Sur le balcon. Je ne me lasse pas de faire des boutures de cette plante tant cela prend facilement. J’imagine parce que la plante est robuste.
Elle supporte le gel mais est évidemment un peu sensible à l’humidité. En jardinière, c’est donc parfois un peu limite, même si globalement, neuf plantes sur dix survivent à un hiver en pot ou jardinière sur un balcon. La sedeveria Harry butterfield est donc rustique et solide.
Comment se comporte la sedeveria butterfield ?
Quand elle pousse dans des bonnes conditions, la sedeveria Harry butterfield aura de belles feilles épaisses, longues et charnues à bout légèrement pointu mais qui ne pique pas. Sa tige va s’allonger en restant épaisse (sinon, c’est signe d’étiolement probable). Quand le haut de la plante est bien rempli de feuilles épaisses au bout d’une tige d’une vingtaine de centimètres environ, elle peut commencer à se pencher jusqu’à prendre la forme d’une plante rampante. ce à cause du lourd poids des feuilles de la tête de la plante. Cela peut être un signe qu’un étêtage est opportun (c’est à dire couper la plante en haut), qu’il convient de lui mettre un tuteur si on veut la garder droite ou encore qu’il faut lui proposer un support pour se poser (rebord de pot par exemple).
Que faire des feuilles de sedeveria Harry butterfield qui tombent ?
N’hésitez pas à les poser sur de la terre quelle qu’elle soit. Sauf si les feuilles sont vraiment complètement sèches et mortes. Les chances de reprises si la feuille est encore un peu charnue sont nombreuses. Rien à perdre à tenter !
Les feuilles qui tombent au pied de nos sedeveria Harry butterfield poussent en général toutes seules sans demander si nous sommes d’accord :) C’est aussi comme ça que nous en avons eu autant ces dernières années. La plante perd parfois ses feuilles à cause du vent ou d’une mauvaise manipulation de ma part. Et les feuilles font des racines sur la terre.. Et ainsi de suite !
Où acheter ou trouver de la sedeveria Harry butterfield ?
En me demandant des tiges ou des feuilles ;) Pour l’achat, a priori, selon les stocks, il y en a chez des producteurs comme Arrée Succulentes. L’offre reste limitée en France a priori. Peut-être à cause du nom de la plante. Pour ma part, son achat était un peu hasard il y a environ quatre. C’était une plante vendue en pot simple dans un magasin qui n’était pas une jardinerie mais un magasin alimentaire. J’ai craqué… Vous connaissez la suite !
Cultivons-nous un peu
La sedeveria Harry butterfield serait issue d’une hybridation entre le sedum morganianum et une autre plante grasse qu’est l’echeveria derenbergii. On peut donc penser que sa robustesse est largement relative au sedum morganianim qui est également très résistant.
Floraison de la sedeveria Harry butterfield
Ses fleurs ressemblent fort à celles du sedum palmeri avec du jaune prononcé. Elles peuvent aussi être roses. Je n’ai cependant pas eu le plaisir de voir des floraisons avec du rose. La plante mère et ses plantes filles bouturées ne proposant que du jaune.
