Comment la seconde main est entrée dans nos vies

C’est arrivé doucement. Parce que je voulais donner une seconde vie à certaines affaires bébé de notre petit garçon. Beaucoup de vêtements de nourrisson portés très peu, parce qu’il a vite grandi. Certains jouets offerts en double… Bref, puisque nous manquions un peu de place et parce que notre poussin poussait vite, j’avais commencé par ouvrir un compte sur une célèbre plateforme de vente à distance de seconde main. Au début ça ne décollait pas. Puis un jour c’est parti. Et cela ne s’est jamais vraiment arrêté. 

La seconde main est allée entrée dans notre vie, avec de la vente mais aussi des achats. Peu d’abord, puis quand nous en avions besoin ensuite. Au point ou pour mon usage, je n’achète finalement aujourd’hui que de la seconde main, sauf cas exceptionnel. 

La seconde main, c’est aussi des dons. Pas mal de don au fil des années autour de nous. Nous donnons là aussi beaucoup à des associations du secteur. On prépare des sacs d’affaires préalablement triées et avec lesquelles nous sommes heureux de faire un joli geste. 

Comment j’ai commencé à vendre acheter et donner de la seconde main

C’est quand notre petit garçon était encore bébé vers fin 2018 que j’ai voulu tenté de vendre des affaires d’occasion pour leur offrir une seconde vie. J’avais entendu parler autour de moi du fait que c’était pas mal pour faire de la place et renouveler les vêtements bébé et enfants en bas âge. 

Je m’étais alors inscrite sur Vinted. Pour LebonCoin, j’avais déjà un compte depuis des années.

Plusieurs affaires de puériculture dont nous n’avions pas ou plus besoin furent alors proposées à la vente. Au début, ça ne prenait pas. Puis après quelques mois, ça a décollé. Au point où certains semaines, je préparais jusqu’à cinq colis. Depuis je n’ai jamais arrêté. Je m’en occupe par périodes et prends le temps pour ces ventes uniquement quand cela semble vraiment utile. 

Et comme vendre en seconde main ou bien donner à des associations autour de nous était chouette,  j’ai rapidement acheté des vêtements. D’abord uniquement pour moi parce que notre petit père avait tout ce qu’il lui fallait. Puis pour nous deux. 

Quand j’évoque la seconde main, cela inclut les dons que nous faisons. Spontanément ou sur demande d’associations que nous connaissons parce que nous avons déjà donné par le passé ces dernières années. 

La seconde main est devenue une habitude majoritaire

Depuis environ quatre ou cinq ans ans au minimum, je n’achète pour moi finalement que de la seconde main pour les vêtements. J’y trouve largement mon compte, très souvent chez la même personne qui je le sais est de confiance (les habitudes ont des vertus). Et cela me permet de consommer autrement. En me faisant économiser du temps comme de l’argent. En sachant que je trouverai tout de même des affaires textiles de qualité qui tiennent sur la durée. Car c’est là l’idée. Je ne suis pas fan des visites en magasin de vêtements. Sauf peut-être pour notre fils. Alors acheter à distance et d’occasion, ça règle finalement pas mal de choses qu’au quotidien, je n’apprécie pas. 

Des achats raisonnables et raisonnés

Acheter de la seconde main ou dit autrement, acheter des vêtements d’occasion, ou du neuf à petit prix (car sur Vinted et consort, on trouve aussi du neuf jamais porté), c’est quelque chose qui me convient à tout point de vue. C’est économique en temps. En argent. C’est du coup écolo car je ne commande que sur le compte de cette personne qui n’est pas loin. Donc on est loin des achats justement parfois peu écolos quand bien même ils sont de seconde main. En l’occurrence, quand j’achète, c’est dans la région, donc proche. 

Et le neuf VS la seconde main ?

Je m’autorise quelques fois un achat neuf. Rarement. Je crois à l’échelle d’un achat ou deux par an au maximum. Seulement pour les achats du type indispensables. Comme quand des chaussures lâchent par exemple ou que je ne peux plus fermer un manteau d’hiver et qu’il fait -2°C dehors. Et que ce manteau a déjà plusieurs années derrière lui. Sachant que ces achats neufs sont souvent du dégriffé. Du moins cher. Trouvé dans une boutique spécialisée juste à côté de chez nous. De la qualité en neuf, économique, qui n’a pas trouvé acheteur fut une époque. Mais qui à moi me convient. 

Tout ça est réfléchi. Sans tomber dans les excès dans un sens ou un autre. Je n’ai plus d’achats qu’on pourrait qualifier de compulsif pour les vêtements que je porte. Uniquement de l’utile. Qui me plaît bien entendu. L’un n’empêchant pas l’autre. Heureusement. 

Porter des vêtements donnés ?

Oui, je porte aussi des vêtements qui nous sont donnés dans la famille. S’ils me vont évidemment et s’ils me plaisent, là encore. L’idée n’étant pas d’ignorer ses goûts ou par exemple, son confort au quotidien. Mais juste d’allier l’utile à l’agréable. L’économique à l’écologique. Et je peux clairement dire que désormais, je le fais par conviction quand j’évoque l’aspect écologique. Je ne suis ni militante ni parfaite en la matière, mais je tenter d’être plus consciencieuse en la matière. Dans la mesure du possible. 

Alors oui, la seconde main est entrée dans nos vies. Qu’il s’agisse de donner, vendre ou encore d’acheter des vêtements de seconde main. Mais aussi des jouets dans les deux sens. Les dons aux associations autour de chez nous. 

Et que dire sinon que je suis heureuse que nous ayons désormais cette autre façon de consommer. Pas parfaite mais différente et qui semble devenir très concrète pour beaucoup de personnes autour de nous. Parce que les habitudes changent pour nous mais pas seulement. 

Et si je me félicite d’une chose, c’est que nous ne le faisons pas par contrainte. S’il avait fallu le faire par contrainte (financière ou autre), nous l’aurions fait. Cependant là, nous utilisons la seconde main d’abord parce que cela nous va, nous convient. Mais aussi et surtout parce que c’est une façon de consommer qui a de très nombreuses vertus et qualités. Citées tout au long de cet article. 

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Griselidis
Griselidis

Maman depuis septembre 2018, j'alimente cet humble blog avec des tranches de vie du quotidien depuis plus de 9 ans. En partageant sur les plantes de notre jungle intérieure ou encore sur notre vie de famille recomposée

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