Je n’ai aucun mal à rester seule pendant une journée ou plus. J’ai d’ailleurs longtemps été plutôt solitaire et indépendante. Pourtant, je suis aussi tout à fait consciente que le contact humain est aussi important qu’il peut être une force. C’est en cela que je m’associe à l’Action de Nivéa, à savoir #LeContactHumainEstUneForce.
C’est notamment via mon petit garçon qui aura trois ans en septembre, que je constate combien ce rapport humain est indispensable. Je me souviens de combien la sortie du premier confinement l’an dernier, avait été difficile et délicate pour lui. Il a mis des semaines à retrouver certains gestes et attitudes qu’il avait par le passé au sein de la micro-crèche où il était accueilli. Je me souviens aussi de combien nous adultes, nous avons été chamboulés par tout ça. D’abord en étant presque privés de sorties. Puis aussi, en ne pouvant voir nos familles respectives comme on l’aurait voulu.
Alors aujourd’hui, on en profite. On sort, on salue les personnes qu’on connaît avec le sourire. Voisins ou commerçants du quartier. On prend le temps de discuter un peu, quand on peut disposer de ce temps. On sait la valeur de ces contacts, que ce soit avec des proches ou des personnes moins proches.
Les études et des chiffres alarmants
D’après des études menées par la marque Nivéa au niveau mondial, le manque de contact humaine peut évidemment être source de solitude. La preuve, 66% des français mentionnent ne pas avoir de contact humain au quotidien. Quand en parallèle 79% des personnes interrogées déclarent avoir pris conscience de l’importance du contact humain pour la santé.
Je le constate quand je vois combien au travail, beaucoup sont presque soulagés de retourner sur site au bureau et de croiser leurs collègues qui peuvent aussi quelques fois être des ami(e)s en dehors du travail. La vérité, la réalité, on les voit tous les jours autour de nous.
Je constate ma chance d’être en famille, de ne pas vivre seule. Quand j’étais plus jeune et menais ma petite vie en solo en vivant seule, j’aimais bien cette liberté qui m’était alors offerte. Mais comment aurais-je vécu ces confinements à répétition ? Que ce soit en studio à Paris dans moins de 30 mètres carrés ou encore seule dans un F2 dans les Yvelines ?
Honnêtement, je ne vais pas chercher à savoir. Mais j’aurais sans doute comme beaucoup, souffert au bout d’un moment, de manque de contact humain. Sachant que j’aurais probablement télétravaillé. Et n’aurais pas eu de longues journée à dédier à de la culture ou de la détente. J’aurais été seule, très seule. Je le pense.
Aujourd’hui, je suis bien entourée et je suis maman. Mon petit mec de bientôt 3 ans me rappelle chaque jour la chance que j’ai, de l’avoir dans ma vie. Tout comme j’ai la chance de travailler…
Je n’ignore donc pas la situation qui touche d’autres personnes. Au contraire. Je réalise très bien combien cette pandémie aura fait du mal. Combien la solitude, même avant cette situation sanitaire que nous vivons encore, peut être encore plus lourde et oppressante.
Et souvent, je profite des moments lors desquels je donne le biberon à mon petit mec, notamment le soir, pour le serrer fort contre moi. Pour échanger avec lui des gestes de tendresse. Aussi parce que c’est lors de ces moments qu’il est lui aussi disposé à câliner, à prendre son temps. Il est détendu et profite comme moi de petites parenthèses de douceur.
Tout comme dans ces moments de week-ends presque caniculaires, lors desquels on reste à l’intérieur, au frais. Et où mon petit mec s’allonge sur moi sur le canapé, et croise ses jambes en m’imitant. Je n’ai donc pas pu résister à l’envie d’immortaliser ce moment, de contact humain, d’amour et de détente.
Et en sentant la douce odeur de crème Nivéa passée sur ma peau quelques minutes plus tôt :)
