J’ai eu 40 ans En quarantaine

J’aurais pu simplement mettre en titre : La Quarantaine. Mais bon. Utiliser ce terme seul, depuis le mois de mars 2020 et pour encore un bon moment, ce n’est pas forcément approprié, surtout quand ça n’a justement aucun rapport direct avec la pandémie.

Non, j’ai préféré faire simple, court et clair.

J’ai eu 40 ans. Pendant le confinement.

Déjà, un anniversaire en confinement, ce n’est pas le truc le plus chouette qu’on peut souhaiter à quelqu’un. Pas moyen de réunir du monde autour de soi, physiquement en tout cas. Bref, pour beaucoup, c’est quand même loin d’être l’anniversaire rêvé. Encore moins quand on veut fêter le passage du cap d’un gros anniversaire. Vous savez, les annivs comme les 20 ans, le 30 ans etc…

Alors comment l’ai vécu ? L’ai-je fêté ? Le confinement a-t-il été l’objet de déception ou frustration ou que sais-je vis à vis de ce passage du côté des quadras ?

C’est maintenant, la minute de vérité.

40 ans en quarantaine !

Cela ne m’a rien fait, de ne pas fêter mon anniversaire. Parce que la vérité est que nous n’avons rien fait. Je n’en avais pas envie. Je n’aime pas forcément ça, même en temps normal. Et je veux dire par normal : En dehors de toute pandémie qui nous cloître chez nous, malgré nous. Je n’ai jamais été fan à l’idée de fêter un de mes anniversaires ni de le fêter tout court.

Je n’aime pas être au centre de l’attention alors fêter un de mes anniversaires, ce n’est pas ma tasse de thé. Je n’ai rien contre réunir des proches autour d’une table bien remplie de bonnes choses sucrées (ou salées d’ailleurs). Rien contre des petits présents. Mais le reste, le folklore, la chanson et le soufflage de bougies, si c’est pour moi, ça ne m’attire pas. Je me prête au jeu, parce que ça fait aussi partie de la vie, mais si je devais ne pas le fêter, alors ça me serait assez égal.

Cela n’a pas de rapport avec le fait de vieillir. D’ailleurs les cheveux blancs commencent à se pointer sérieusement mais je ne fais rien pour les cacher. Et dans l’immédiat comme pour les mois à venir, je n’envisage pas de les cacher.

Je crois simplement que certain(e)s sont sensibles aux anniversaires. D’autres moins ou pas. Je fais plutôt donc partie de ceux qui préfèrent ne pas fêter leur anniversaire. Ou qui en l’occurrence, ne souffrent pas de ne pas le fêter. Je peux même dire que ça m’est égal !

Quarante ans ?

Je me souviens avoir mal vécu le passage de la trentaine. Plutôt assez mal même. Pendant plusieurs semaines, j’avais broyé du noir. Le bilan de l’époque que je faisais, était gris très foncé. Noir même. Pourtant, niveau quarantaine, ce fut franchement transparent. Comme si rien ne changeait. Et effectivement, rien n’a changé parce que j’ai eu 40 ans. Que ce soit en plein confinement ou non.

La différence entre la trentaine et la quarantaine, est que depuis, je suis devenue maman. Et ça, ça fait toute la différence. L’autre différence, c’est que quelques mois seulement après avoir eu cette fameuse trentaine, je rencontrais alors le papa de mon petit garçon, avec qui je suis toujours, depuis bientôt 12 ans donc.

Alors l’âge importe-t-il vraiment ? Je crois que non. Sinon d’un point de vue santé ! Parce qu’à 40 ans évidemment, il y a des choses qui changent avec la trentaine. La vue qui baisse un peu, la fatigue qui devient facilement plus collante et lourdingue. La patience qui n’est plus aussi élastique !

Alors comment dire. 40 ans en quarantaine, c’est surtout l’occasion de faire un petit jeu de mot. Et si je publie seulement maintenant, cet article rédigé le lendemain de mes 40 ans, le 26 mars 2020, c’est parce que les 42 approchent. Et que sur ce blog, j’ai assez rarement partagé autour de mon âge. Or, cela fait tout de même partie de l’histoire !

Le 25 mars, j’aurai 42 ans. Ce ne sera pas en quarantaine. Mais ce sera avec mon petit chéri et mes proches. Et ça, c’est le plus chouette des cadeaux !

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Griselidis
Griselidis

Maman depuis septembre 2018, j'alimente cet humble blog avec des tranches de vie du quotidien depuis plus de 9 ans. En partageant sur les plantes de notre jungle intérieure ou encore sur notre vie de famille recomposée

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