Et se remettre à la couture

Quand j’avais une douzaine d’années, je tissais des bracelets brésiliens. J’avais appris ça au centre aéré et n’ai jamais vraiment oublié comment on faisait. J’ai aussi appris le tricotin avec ma grand-mère maternelle et ma mère. Tout comme j’ai su, peu de temps, mais j’ai su aussi, tricoter. Et la couture en générale, du point classique pour reprendre un petit trou dans un vêtement, poser un bouton ou encore le classique point de croix, c’était idem. J’ai appris jeune, puis ai utilisé tout ça quelques fois depuis, quand besoin était.

Mais quand après des années sans vraiment pratiquer la couture, il est question de s’y remettre, ce n’est pas facile. On m’a souvent dit que c’était comme le vélo, que ça ne s’oubliait pas.  Alors il me fallait donc vérifier si c’était vrai.

C’est ainsi que récemment, je m’y suis remise. Très hésitante. J’ai démarré le soir, après le coucher d’Anthony et avant que mes mirettes me disent qu’il était l’heure d’arrêter (parque je n’ai plus 20 ans ma bonne dame et que même avec des lunettes, quand la fatigue se pointe, les yeux piquent).

Alors est-ce que c’est vraiment comme le vélo ? Bah on dirait que oui ma foi. D’ailleurs, il vaut mieux se foirer en couture je crois, que se casser la figure à vélo :) En l’occurrence, mes premiers travaux ne demandent pas une grande expérience. Alors tant mieux. Juste de quoi se remettre en selle, remettre du fil dans l’aiguille, faire des noeuds, des ourlets. Bref, rien qui soit terriblement compliqué, je crois.

Maintenant, c’est aussi la maîtrise de ma machine à coudre acquise en milieu de premier confinement au printemps 2020 que je vais devoir travailler quand j’aurais du temps devant moi. Parce que me remettre à la couture, même avec un niveau de débutante, ça me donne envie de continuer à apprendre !