Je porte des lunettes depuis l’école primaire. Alors non, ma vue n’est pas top. Sauf qu’avec la quarantaine installée et des journées passées sur les écrans de PC et/ou téléphone, c’est loin de s’être amélioré. Notamment parce que je bosse sur ordinateur all day long. Hélas !
Aussi, armée de ma petite ordonnance pour des changements de verres, je me suis rendue il y a un an chez notre opticien habituel. Enfin, l’opticien qui bosse avec notre mutuelle santé. C’est ainsi que je suis passée à des verres progressifs en février 2022.
Ce qui ne s’est pas fait facilement. Ce qui a pris du temps. Mais ce qui a fait que progressivement, sans jeu de mots, je me suis mise à porter des lunettes du lever au coucher.
Le passage aux verres progressifs
J’avais déjà entendu parler de ce changement qui ne se fait pas comme ça. Je savais donc qu’il fallait du temps pour s’adapter. Que ce n’était pas simple pour certaines personnes. Et que parfois, ça ne le faisait pas. Au point que certaines personnes doivent composer au quotidien avec deux montures !
Mais parce que j’avais vraiment du mal avec mes anciennes lunettes et une correction qui ne convenait plus, j’étais très optimiste et presque pressée de me soulager en passant aux verres progressifs.
Pourquoi des verres progressifs ?
Ne pas bien voir de près. Ne pas bien voir de loin. Voilà le combo qui a fait que je suis passée il y a un an vers des verres progressifs… C’est mon cas et bien entendu, je ne m’en réjouis pas. Mais c’est a priori assez courant quand on passe la quarantaine. Dans mon cas, c’est devenu prégnant il y a environ 2 ans. Soit à environ 41 ans.
Mon expérience
Il aura fallu au moins six mois pour me faire aux verres progressifs. Sur écran, dans la journée. Il aurait fallu que je porte ces lunettes tout le temps. Cela n’a pas été facile. Après des semaines et des semaines à tester ces verres progressifs, je remarquais que non seulement je ne me sentais plus soulagée, mais que cela déclenchait des maux de têtes. Des migraines ophtalmiques.
Quand j’effectuais des activités qui ne demandent pas une bonne vue de très près ou même de très loin, sans lunettes, je sentais très bien que c’était vite difficile. Je voyais flou, les yeux ne faisaient pas très bien la mise au point. Bref, au bout de 10 minutes, c’était l’enfer.
Comment je palliais aux verres progressifs qui ne me soulageaient pas au début
C’est en cherchant des alternatives pour être moins gênée que je réalisais combien les progressifs ne me soulageaient pas au début. Je zoomais régulièrement pour que les pages web de mon navigateur s’affichent en plus grand. Avec ou sans texte. Je zoomais quand je rédigeais sur et pour mes blogs.
Je ressentais le besoin de lever les lunettes devant la télévision. En station debout, les lunettes ne me gênaient pas mais si je marchais en les portant, j’ai parfois l’impression d’avoir bu ! Sauf que je ne touche quasiment jamais à de l’alcool…
J’ai demandé un second avis
Ne voyant que peu de soulagement avec les verres progressifs, je suis allée consulter un autre professionnel de santé. Celui-ci m’a indiqué qu’il était fréquent que l’adaptation à des verres progressifs prenne du temps. Mais que dans mon cas, ça valait la peine de persister sur cette piste car c’était vraiment la réponse aux problèmes de vue que j’avais et ai encore.
Laisser leur chance aux verres progressifs
J’ai donc insisté, non sans mal. Marcher dans la rue avec les lunettes progressives n’était pas du tout naturel. C’était compliqué. Je finissais souvent par les ôter. Puis au fil des semaines, pendant environ 3à 6 mois mois, j’ai fini par les porter, de plus en plus.
Et aujourd’hui, je les porte quotidiennement, du lever au coucher. Car sans ces lunettes, je me sens très vite assez mal. Les yeux fatiguent très vite. Je vois flou. C’est désormais ne pas utiliser les verres progressifs qui devient invivable. Comme quoi, il fallait vraiment laisser leur chance à ces verres progressifs.
Les verres progressifs et moi aujourd’hui ?
Je ne peux rien faire sans mes lunettes. Je n’ai qu’une monture donc j’y fais très attention. Cela me permet enfin de travailler sans me sentir gênée. Et vu que je bosse quasiment à 99% sur ordinateur, ce n’était pas optionnel. Ni une question de confort. Sans mes lunettes, je vois flou ou quasiment !
J’ai parfois encore mal aux yeux quand je fais trop d’écran. Pour bosser. Mais cela me permet de situer quand justement je dépasse les limites. Car globalement, les lunettes me soulagent désormais vraiment. De quoi évidemment ne pas regretter ce qui aura été un vrai effort d’adaptation sur la durée. Et pourtant, maintes fois j’ai failli lâcher l’affaire.
Mes montures sont simples mais elles me plaisent. Les verres ne sont pas épais comme sur l’ancienne monture. Alors je ne suis pas rebutée par l’idée de les porter, car elles me conviennent.
Aussi, parfois, ça vaut vraiment la peine de pousser, de se faire violence (façon de parler bien entendu), pour laisser leur chance à des verres correcteurs. Le second avis demandé aura su me convaincre que sans doute ces lunettes sauraient m’aider. Ce fut le cas et c’est le cas au quotidien depuis lors.
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