Des plantes et des aléas

Avoir des plantes chez soi, c’est beaucoup de plaisir, mais c’est aussi parfois, des aléas. Des choses chouettes et d’autres moins chouettes. Feuilles jaunies, feuilles noircies, feuilles tâchées, feuilles molles ou même, des plantes qui meurent. Quand on parcourt le web et les réseaux sociaux, on finit parfois par oublier que nos jolies plantes peuvent aussi avoir leur problèmes de santé, tant on peut y découvrir de magnifiques spécimens, aussi beaux que massifs. Pourtant, notamment en cette saison hivernale, avec nos logements chauffés et un air souvent sec, certaines plantes d’intérieur prennent cher et y laissent des feuilles (pour ne pas dire des plumes). 

Alors non, ce n’est pas vendeur ni très esthétique. Cela peut même nous attrister. Mais ça fait partie de la vie avec les plantes. Parce que non, les plantes ne restent pas parfaitement belles et vertes comme sur les réseaux sociaux. Non, elles ne poussent pas toutes à grande vitesse. Tout comme certaines boutures ne prennent pas. Ou restent petites et moches. 

Avoir des plantes, c’est aussi faire face à des échecs. C’est aussi avoir certaines plantes qui stagnent dans leur évolution. Qui ont des feuilles abîmées. Qui flanchent. Et qui parfois aussi, nous lâchent, que ce soit en partie de notre faute. Ou pas ! 

J’avais envie de rédiger cette petite bafouille parce que les plantes qui montrent des signes de fatigue, de maladie, de présence de certains parasite ou ravageurs, j’en ai. Tout comme j’ai déjà perdu des plantes, à cause de bestiole, négligence ou maladie. Et heureusement, parfois, c’est juste leur évolution normale, simplement le signe qu’un cycle de saison se passe ou encore tout bêtement pour me signaler que j’ai un peu oublié d’arroser ou encore que j’ai apporté trop d’eau. 

philodendron selloum feuille morte jaune

Il y a aussi toutes ces fois où je ne saurais dire ce qui s’est passé. Si c’est de ma faute. Si une plante était déjà malade en arrivant chez nous… 

Pire encore, il y a des moments où je me sens un peu nulle. Comme quand je constate que certaines plantes n’ont pas supporté le gel de ces dernières semaines. Et qu’elles sont complètement cuites. Qu’il ne reste plus qu’à s’en séparer. C’est ce que j’ai fait hier. J’ai fait le tri, avec un petit pincement au coeur, en retirant du rebord de fenêtres ces trois ou quatre plantes qui ont pris le gel et ne s’en sont pas remises. 

Vais-je pour autant les remplacer ? Non, pas forcément. Je suis beaucoup plus modérée depuis presque deux ans quant à l’acquisition de nouvelles plantes à la maison. Diverses raisons à ça, comme le manque de place, le manque de temps avéré aussi, mais aussi l’envie de mieux m’en occuper. Un trop grand nombre de plantes n’étant pas tout à fait adéquat avec ces souhaits. 

Ferai-je plus attention lors de potentielles prochaines gelées ? Oui, évidemment. C’est toujours un peu triste de devoir se séparer de plantes parce qu’on a oublié de les rentrer ou les protéger avec une gelée. 

Les plantes c’est donc aussi ça. Des moments qui appellent beaucoup moins au sourire. Mais ça fait partie du jeu, de cette passion, qu’on soit débutant ou non. 

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Griselidis
Griselidis

Maman depuis septembre 2018, j'alimente cet humble blog avec des tranches de vie du quotidien depuis plus de 9 ans. En partageant sur les plantes de notre jungle intérieure ou encore sur notre vie de famille recomposée

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