Se mettre à craindre les canicules et fortes chaleurs

En vérité, je n’ai pas attendu cette année pour appréhender les périodes de canicule. Je les crains depuis 2003 déjà. Car oui, à l’époque ça avait été difficile. Il y avait la clim au travail à ce moment-là. Mais j’étais en congés, comme beaucoup. J’ai craint encore plus qu’il fasse très chaud quand j’étais enceinte. En 2018. Et depuis, ça ne s’est pas arrêté. Je peux même dire que ça a empiré. 

Alors face aux diverses vagues de chaleur de cette année 2023, qu’on appelle ça des canicules ou non, je ne suis évidemment pas à l’aise. Pas à l’aise quand mon fils passe ses journées à l’école. Avec une cour sans ombre. Même si je sais que le corps enseignant fait attention et fait surtout ce qu’il peut. 

Non, je ne suis pas à l’aise. Et j’essaie de faire le peu qu’on puisse faire pour alléger cette lourdeur chaude et fatigante. En pratiquant ce qu’on partageait déjà l’an dernier. Mais quand ça monte à plus de 40 degrés en bord de notre fenêtre de cuisine (thermomètre devant les yeux), j’en frémis presque. 

Vouloir soulager chaque membre de notre famille

Le grand frère d’Anthony qui a déjà 17 ans bien tassés, n’est là que les week-ends. Pourtant, je crains qu’il vive mal cette forte chaleur avant même qu’il soit là. Anthony est plutôt très patient vis à vis des fortes chaleurs. Il ne se plaint que très peu je trouve. Pourtant, je suis inquiète pour lui. Et oui, je suis en général très anxieuse s’agissant de lui. En mode mère poule ou louve, à la limite de la parano ai-je déjà presque entendu autour de moi parfois. Mais je crois qu’en l’état des choses, il serait quand même assez surprenant de ne pas y penser. 

Quant à nos félins, vu que je passe toutes mes journées chez nous avec eux, oui j’ai très envie de les protéger. Je fais de mon mieux pour les soulager. Mais oui, c’est dur pour eux. Aussi. Et oui, je les considère comme des membres de notre famille. 

Une climatisation mobile ?

Nous avons une petit clim mobile. Mais elle ne fait pas de magie quand dehors il fait presque 35°C. Elle baisse légèrement la température d’une petite chambre après une ou deux heures à tourner. Mais non, ça ne change pas la face du monde et surtout, nous l’utilisons avec très grande parcimonie. Conscients que ça coûte en bruit, en conso d’énergie et que ce n’est pas bon en termes d’écologie. 

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Le ventilateur

Comme beaucoup, notre principal allié plusieurs heures par jour, c’est un ventilateur le plus simple du monde. Sans télécommande. Sans écran digital. Nous l’installons dans le salon pour que chacun d’entre nous en profite. Mais là encore, rien de magique. C’est surtout de quoi soulager légèrement les esprits. 

Isoler pieux notre logement ?

C’est une piste que j’explore évidemment. Bien que là encore, nous n’aurons pas forcément les moyens de nos ambitions. Nous savons déjà qu’en hiver, il y avait des problèmes autour des baies vitrées. Nous avons d’ailleurs pas mal mieux isolé tout ça l’hiver dernier. Tandis que pour l’été et la chaleur, il va nous falloir réfléchir aux solutions les plus adaptées. Celles qui seront les plus clean et efficaces. Sans être invasives au point par exemple de devoir demander un ou des accords à la copropriété. 

Il s’agira sans doute se documenter sur les fameux films anti UV ou films anti-chaleur pour baie vitrée. De comment on pourrait rendre notre balcon plus fraîcheur friendly. Bref, rien qui ne nécessite de vendre un rein ou encore de devoir opter pour du lourd avec travaux. 

Craindre la suite

Donc oui, je l’avoue. Je crains la suite. Je ne suis pas climato-septique et je constate que là, ça monte vraiment. Pour de bon. Souvent et longtemps. En province comme par ici vers la capitale. Est-ce qu’il y a des endroits où ça se passe mieux ? Oui sans doute. Là où c’est moins bétonné. Là où il y a plus de nature. 

Mais notre vie est ici pour le moment, pour plein de raisons que je ne m’amuserai pas à lister. Aussi, j’espère aussi fort que je me donne du mal pour qu’il fasse le moins chaud possible chez nous, que ça n’ira pas trop vite. Car là, ça va déjà bien trop vite et bien trop fort à mon goût. 

Et mes craintes ne s’arrêtent pas à notre famille et à notre appartement hein. Je pense aussi à celles et ceux que je connais, qui vivent dans des petits logements. Les personnes qui bossent dur dehors. Je pense aussi à tout ça dans sa globalité. Et je ne suis pas sereine. Du tout. 

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Griselidis
Griselidis

Maman depuis septembre 2018, j'alimente cet humble blog avec des tranches de vie du quotidien depuis plus de 9 ans. En partageant sur les plantes de notre jungle intérieure ou encore sur notre vie de famille recomposée

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