Les années passent et je me réjouis de beaucoup mieux gérer les heures qui me rapprochent du coucher. Car pendant des années, c’était tout sauf le cas. Consciemment ou moins consciemment, je faisais en sorte de repousser l’heure du coucher. En regardant des séries. En lisant. En m’occupant au point d’être épuisée. En espérant que ça me permettrait de m’endormir vite. Je peux même écrire qu’avant la trentaine, j’ai eu des longs mois ponctués d’insomnies. Précédées elles-mêmes de couchers très tardifs. Bref. Aller dormir n’était pas ce qui me réjouissait le plus. Bien au contraire. Hélas.
Depuis quelques années, ça va beaucoup mieux heureusement. Les années nous apprennent à mieux gérer ce genre de choses. Du moins pour le moment et depuis quelques années, je ne redoute plus d’aller au lit le soir.
Comment réussir à bien s’endormir ?
Il y a des conditions que je tente de réunir et d’autres que je tente d’exclure. J’évite donc le café fort après 16h. J’évite tous les stimulants alimentaires (à manger ou boire). J’essaie aussi d’éviter les montées d’excitation en tout genre, dont le stress fait partie. Même si évidemment le stress ne se décide pas toujours hein. Nous sommes d’accord. Il s’invite fréquemment sans qu’on le lui demande… Mais dans la mesure du possible, je tente de faire le vide et de passer à autre chose quand le soir approche. Histoire de ne pas bloquer justement sur ce qui est stressant.
Les écrans. Bien entendu, ils ne sont pas recommandés. Je pourrai écrire ici que je m’en prive, mais ce n’est pas le cas. Je regarde en effet un peu la télé le soir. Même si ce n’est pas ce que je fais en dernier avant le coucher. Et en l’occurrence, quand parfois je sens que le sommeil pourrait être problématique, je repense simplement à ce que nous faisons pour que notre fils s’endorme bien. Et je tente d’être au calme, en évitant des lumières fortes etc… Parce que parfois, bien s’endormir, c’est passer par des basiques qu’on applique pour les enfants et qu’on oublie pour nous… Vous connaissez sans doute la chanson. Aussi oui, je préfère passer quoi qu’il arrive et selon les périodes plus ou moins sensibles niveau sommeil, par des solutions simples. Je sais par exemple que beaucoup optent pour cette mélatonine naturelle.
Le confort pour bien dormir
Je sens que la quarantaine est bien là quand il suffit d’une nuit courte et/ou inconfortable pour qu’une journée soit plus difficile. Et ça, ça passe donc aussi par le confort. Depuis que nous avions changé de lit vers 2017, les nuits se passent évidemment beaucoup mieux en termes de confort. Un bon lit, un bon sommier et un bon matelas, ça se choisit et surtout, ça compte. Plus jeune, ça ne me posait que quelques problèmes de dos qui finalement se réglaient assez vite. Mais avec la quarantaine, les données changent, qu’on le veuille ou non. Et il faut donc composer avec.
C’est aussi pour ça que nous réfléchissons encore à changer notre convertible d’angle dans le salon, car le confort n’y est plus du tout. Alors il arrive que je recherches des solutions et de quoi nous rendre ce confort recherché. Je cherche les matelas qui nous conviendraient pour le successeur. Je compare, je regarde les avis. Comme les avis sur les matelas Mello. Parce qu’on veut trouver ce qui nous conviendra le mieux et qu’on pourra garder des années. Pour que les nuits soient plus douces et confortables. Et donc par extension, que nos journées se passent mieux.
L’importance du sommeil et de sa qualité
Ces derniers jours étaient caniculaires. Beaucoup comme nous ont souffert de la chaleur. Auquel cas, les journées qui suivent sont hard. Se concentrer bien et longtemps est plus fatigant. On est plus irritable. Plus fatigables aussi. C’est pour ça que non, je ne rechigne plus depuis un moment à l’idée d’aller au lit avant 23h. Quelques années en arrière, ça m’aurait angoissée !
Mais j’ai trop eu de journées à zoner après des sommeils de mauvaise qualité pour souhaiter vouloir remettre ça. La vérité, c’est que j’ai beau avoir la quarantaine seulement, je ne récupère plus aussi bien qu’avant. Le sommeil est donc un élément dont je tiens compte pour me sentir bien. Bien bosser. Bien me sentir. Et cela joue un rôle pour soi, mais aussi et surtout pour ses proches. Je préfère rogner sur des heures d’éveil et dormir plus et mieux. Que d’être imbuvable avec mes proches. Ou galérer au travail parce que je suis tendue comme une arbalète, par manque de sommeil. Ou parce que j’aurais mal dormi.
Sans surprise, ça ne se décide pas toujours quand on le voudrait. Mais la bonne nouvelle, c’est qu’on peut apprendre et s’aider, pour qu’aller se coucher ne soit plus une angoisse. Et pour que bien dormir soit une réalité. Que je souhaite, évidemment, à toute personne qui souffre d’insomnie, d’anxiété au coucher et tout ce qui pourrit les nuits comme le sommeil.
Je me souviens d’ailleurs de ces nombreuses nuits qui suivirent le cambriolage de mon appart à l’époque. Et oui, là, clairement, je passais de mauvaises nuit. Et quand je repense à combien c’était difficile, je chéris mes nuits actuelles. Tout comme je me souviens parfaitement de grands moments de solitudes quand j’avais des insomnies systématiques. Mon hygiène de vie n’était alors pas parfaite mais loin d’être mauvaise non plus… Aussi, je sais combien tout cela peut être complexe à gérer et difficile à vivre.
