Renoncer à des plantes à cause de…

Cela fait déjà quatre ans que je renonce assez simplement à diverses plantes que je croise. En jardinerie. Chez nos fleuristes de quartier. Ou dans d’autres surfaces de vente. Le fait est qu’on en a eu beaucoup plus qu’actuellement dans notre appartement. Pas tellement plus sur le balcon. Même s’il a été beaucoup plus fleuri l’année dernière que cette année.

Dans ces renoncements à des plantes, il y a diverses raisons cumulées. Beaucoup que nous partageons sans doute. Alors quelles sont ces raisons qui me font renoncer à de nouvelles plantes ?

Les aléas météo comme les canicules

Oui, le changement climatique influence mes choix et achats de plantes. Même l’installation de nouvelles boutures qui nous seraient généreusement proposées. Si on m’offre en mode surprise une magnifique plante fleurie pour notre balcon, évidemment j’accepterai ce présent. Mais j’aurais aussi sûrement la crainte et des interrogations sur la capacité de cette belle plante à tenir le coup sur la durée avec notre balcon exposé au soleil toute la sainte journée. Cela vous donne donc sans doute une idée de combien je ne suis plus sûre de vouloir perdre d’autres plantes à cause des trop grosses chaleurs auxquelles notre balcon est soumis.

Vous allez peut-être pensé qu’il me suffirait de rentrer ces plantes dans notre appartement. J’y ai pensé. Mais tout rentrer, c’est trop. Nous n’avons pas l’espace dedans pour mettre à l’abri des chaleurs des plantes faites pour vivre dehors. Une ou deux jardinières oui. Cinq et d’autres pots, non.

J’ai beau avoir déjà eu des pertes niveau plantes, dedans ou dehors, ça me fait encore toujours une sensation que je préfère éviter. Alors je reste rationnelle désormais. Une plante craint le trop chaud et le soleil ? Ok, erreur de casting. Pas possible. Elle va souffrir sur notre balcon. Pas la peine de la mener vers un péril presque assuré.

Aussi, je m’évertue à n’ajouter de nouvelles plantes sur le balcon qu’avec grande parcimonie. Et des plantes dont j’ai des assurances qu’elles auront de meilleures chances de tenir le coup si grosses chaleurs qui durent des jours. Que d’autres. Alors ça réduit mes choix. Qui de toutes façons sont peu nombreux. Aussi à cause des prix des plantes. Et de l’inflation. Alors sans transition :

L’inflation et le prix des plantes me poussent à moins acheter

La vérité est que je n’ai pas attendu l’inflation galopante qui fait la une des médias pour être sage quant à mes achats de plantes. J’évoquais déjà la chose en mai 2018 par ici. Tandis que j’étais enceinte d’Anthony. Mais là, c’est encore plus marqué. Les prix des plantes ont augmenté. Pas forcément partout et pas forcément de manière dingue. Mais puisqu’il faut savoir prioriser en ces temps complexes, les plantes, même si je les adore, ne sont pas la priorité.

Il existe de toutes manières de nombreuses façons de lâcher moins d’argent pour des plantes. Sauf peut-être dans les cas de complétion de collections à base de plantes très rares. Ce n’est pas mon cas et je m’en réjouis. Se faire offrir des boutures, faire du troc, acheter éventuellement de l’occasion… J’avais partagé sur ces solutions par le passé aussi. C’est toujours valable aujourd’hui. Et c’est plutôt amusant car quand je cherche à offrir des piléas peperomioides autour de nous ou sur les réseaux sociaux, je n’obtiens pas de propositions d’adoption. Je crois que j’ai déjà trop offert de plantes aux gens qu’on connaît =)

anthemis des canaries argyranthemum frutescens

La place

Oui, on vit dans un appartement qui n’est pas extensible. On passe du temps à en optimiser l’espace. Alors si je devais ajouter chaque mois une nouvelle plante, même petite, ça ne le ferait plus. Je commence à apprécier les espaces vides. Que ce soit mieux rangé. De moins être derrière nos félins dont une cherche systématiquement à manger des feuilles. Même les feuilles de plantes artificielles, elle tente.

Aussi, oui, la place est un vrai enjeu. Et quand on dispose d’un peu de place à notre goût, je n’ai pas envie d’aller l’encombrer. Dans le salon, nous avons deux plantes d’intérieur. Une sansevieria perchée en haut d’une Billy Ikea noire. Un ZZ perché au dessus d’une Kallax noire. Elles sont si perchées (pour les protéger de notre féline amatrice comme moi de plante, mais pour les manger) que je n’y fais même plus attention. Et ça protège évidemment nos félins d’éventuelles intoxications, c’est valable dans les deux sens.

D’ailleurs, les choix de la plante zèbre alias le ZZ Zamioculcas zamiifiolia et de la sansevieria ne sont pas un hasard. Elles supportent facilement d’être oubliées niveau arrosage. Et elles supportent aussi le manque de lumière. Tout est plus ou moins calculé… Alors vu qu’ajouter des plantes relève du calcul, oui, j’en ai forcément moins. Et j’en accepte ou en achète moins. Cqfd.

Vous l’aurez compris, je joue la sagesse. je préfère renoncer. Et si je renonce pas à tout non plus hein, plant lover oblige. J’essaie désormais d’adapter nos acquisitions de plantes. Pour les mêmes raisons.

 


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Griselidis
Griselidis

Maman depuis septembre 2018, j'alimente cet humble blog avec des tranches de vie du quotidien depuis plus de 9 ans. En partageant sur les plantes de notre jungle intérieure ou encore sur notre vie de famille recomposée

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