Cela faisait plusieurs semaines que je m’y préparais. Depuis sa rentrée scolaire en septembre, j’entendais à droite à gauche que des classes fermaient dans le coin. Jusque là, on passait entre les gouttes. Mais je m’y préparais. Et c’est arrivé une semaine avant les vacances scolaires de Noël. Pas de remplaçant(e). Rien d’étonnant en ces temps difficiles. La classe a fermé.
Alors on a fait comme on a pu. On s’est occupé. On a joué. On s’est promené.
Les activités en intérieur avec un enfant de 3 ans
Peinture, pâte à modeler, pyramides de boîtes de pâte à modeler, tri de ses voitures, dessins animés… Je crois qu’on a fait à peu près tout ce qui nous passait par la tête. Des activités en intérieur avec un enfant de 3 ans qui reste parfois concentré pendant seulement quelques minutes, ce n’est pas ce qu’il y a de plus simple. Pourtant, nous avons de la chance. Notre petit mec est bon public. La plupart des activités qu’on propose lui plaisent.
Et sortir, sortir sortir !
Ce qui était sans doute le plus salvateur pour lui comme pour moi. Ainsi que pour son papa les jours de télétravail, c’était les promenades. Les sorties. Aller au grand parc vers la Mairie. Aller à l’autre parc près de chez nous. Aller dans quelques magasins aux heures matinales quand il n’y a personne… Marcher, marcher, marcher. Il adore ça se promener et marcher. Alors chaque matin, toute la semaine durant, on est sorti se promener, entre une heure et une heure et demie par session.
Et ça, ça lui faisait du bien. Prendre l’air, voir d’autres visages, d’autres choses que les murs de notre appartement, aussi sympa soit-il.
Son Rythme planté
Depuis la rentrée scolaire, sa première, notre petit mec a trouvé un rythme. Il a mis du temps à le trouver, parce que le changement et lui, ça fait deux. Mais depuis la Toussaint, on sentait qu’il avait trouvé son petit rythme de croisière, quelque chose qui lui convenait.
Alors avec cette fermeture de classe, c’est tout son petit rythme qui se casse la figure. On a beau tenté de se caler sur le rythme scolaire, rien n’y fait, il n’est pas le même. Il ne se fatigue pas de la même manière. Nous demandait certains matins s’il y aurait école. On a joué la transparence en disant que sa maîtresse était un peu malade et qu’on y retournerait après les vacances.
Et le travail ?
En freelance depuis la mi-décembre, j’ai la chance d’être à la maison. Alors oui, ça a un impact sur mon activité pro. Je ne peux pas rédiger d’articles tout en étant avec mon petit chéri. Sauf pendant sa sieste et le soir. Or le soir, je suis claquée. Rien de vraiment étonnant. Je travaille donc en dégradé comme on dit en entreprise. Je fais ce que je peux. Et chose chouette, il se trouve que j’avais pris de l’avance. J’avais bien senti qu’une fermeture de classe pouvant survenir à tout moment, avoir de l’avance serait sans doute ce qu’il y avait de mieux à faire. Alors j’avais un peu préparé le terrain. Cette avance ne suffira pas à couvrir tout le travail que j’aurais pu effectuer si j’avais été à temps plein sur mon activité de création de contenu et conception de sites web. Mais puisque mon petit père est là, il faut faire des choix et le choix a été de pallier à cette fermeture de classe comme on a pu.
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