Voilà, c’est fait. Son inscription à l’école maternelle est une étape effectuée. Dans les faits, ça nous aura pris environ dix minutes. Une formalité, on peut le dire. Et tant mieux quand on sait combien certaines démarches administratives peuvent être longues et fastidieuses. Cependant, concernant l’aspect émotionnel, je dois bien le reconnaître, ça m’a fait tout drôle. Tout drôle en préparant les documents demandés pour l’inscription. Et tout drôle de l’imaginer, du haut de ses environs à peine 90 cm, en train d’entrer dans cette petite école où il se rendra dans quelques six mois.
Je sais que ce sera une énorme étape pour lui. Une étape indispensable etc… Mais de mon humble point de vue de maman, c’est aussi une étape à laquelle j’essaie de commencer à me préparer.
Quand je tape ici ces quelques mots en tentant de transmettre cette sensation étrange qui me traverse en évoquant mon grand bébé à l’école, je n’ai pas de sensation négative. Il s’agit plus d’un sentiment de décalage entre celui qui est encore souvent un grand bébé et celui qui sera sur les bancs de son école maternelle, à la prochaine rentrée.
Mon grand bébé
Celui qui connaît l’alphabet, même s’il saute des lettres. Celui qui prend encore des gros biberons et qui aime qu’on le lui tienne. Celui qui sait compter jusqu’à 10 et en est terriblement fier. Celui qui avance encore parfois à quatre pattes à travers l’appartement, même quand ce n’est pas pour faire rouler une voiture. Celui qui aime à se poser devant son abécédaire, heureux d’y voir ces véhicules en tout genre qu’il adore. Celui qui porte encore des bodies. Celui qui a déjà un vocabulaire chouette pour un bonhomme qui n’a pas encore deux ans et demi. Celui qui ne dit pas oui, mais sait bien dire non. Celui qui est encore un peu dans la crise des 2 ans…
Mon petit bout, mon petit père. Mon bébé de septembre.
L’avantage à inscrire si tôt son enfant à l’école, c’est que ça laisse le temps de s’y préparer et de le préparer lui aussi, à ce nouveau monde. En avril, un premier rendez-vous dans l’école aura lieu. En mai, on bouclera l’inscription définitive. Dans une école maternelle publique. Toute proche et à échelle humaine, cinq classes.
J’ai hâte autant que j’appréhende, ce que j’imagine bien, est le commun des mamans. Un passage presque obligé, notamment pour un premier enfant.
En attendant, je chéris les moments de mon bébé, qui n’est plus un bébé par moments et qui en est encore un grand à d’autres. Parce que la certitude que j’ai là tout de suite, c’est que ça file à une vitesse folle. Alors autant profiter !
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