Parfois, je me revois encore quand j’étais enceinte. Je ne peux pas dire que j’avais un énorme ventre vu que je suis grande et que mon ventre est toujours resté assez discret quand j’attendais mon petit garçon. Toujours est-il que je me souviens très bien des dernières semaines. Je me traînais un peu je l’avoue. C’était il y a désormais un peu plus de deux ans. Même si j’ai parfois l’impression que c’était il y a un mois à peine.
Mon petit garçon a en effet eu deux ans, à la fin septembre. Un anniversaire dont il ne se souviendra peut-être pas, mais qui sait. Alors pour ses deux ans, j’avais envie de marquer le coup, pour qu’il sente que ces gâteaux et ces cadeaux qu’on dévore et déballe pour d’autres proches pendant l’année, et bien ça arrive aussi pour lui.
Et même si je me doutais bien qu’il serait content de découvrir de nouveaux jeux ou jouets, je ne pensais pas forcément qu’il accueillerait tout ça comme il l’a fait, c’est à dire comme s’il comprenait presque tout ce qui se passait.
Son anniversaire tombait un dimanche, alors c’était parfait. On était au calme chez nous, on pouvait prendre le temps. Saisir le moment opportun, où il était attentif et réceptif.
Ce fut donc quand il était dans sa chaise haute après son repas du midi. On l’a laissé dans sa chaise haute quelques minutes de plus pour que son papa puisse apporter en chantant, un magnifique gâteau fruité de la cuisine à lui.
Il n’a pas su quoi faire quand il a vu sa bougie en forme de « deux » sur le gâteau, alors son papa a soufflé pour lui. Pour le reste, il a bien compris que les paquets qu’on lui proposait sur la tablette de sa chaise, étaient pour lui. Que c’était nouveau et que c’était pour une occasion particulière.
Après l’arrivée du gâteau, nous n’avons pas attendu pour sortir les paquets. Notamment le jeu Colorino repéré chez son assistante maternelle et avec lequel il accrochait pas mal. Il n’a pas trop su déballer la boîte, mais il avait très bien compris le principe du papier cadeau qui cachait un nouveau joujou ! J’ai adoré l’entendre faire « ouahhhhh » quand on retirait doucement le papier cadeau de la boîte pour lui.
J’ai aussi beaucoup aimé le voir parcourir les cahiers avec gommettes qu’il pourrait utiliser plus tard. Car monsieur adore décoller et recoller des gommettes en tout genre.
Bref. Ses deux ans, c’est fait. En toute simplicité.
Cette année, Pandémie oblige, on a fait ça en petit comité, entre nous. Et je crois que de toutes façons, à son âge, il n’en demandait pas plus. Ce qui quelque part, tombe bien. Pas de sentiment de privation alors qu’il ne se rend pas encore compte de tout, même s’il comprend déjà beaucoup de choses.
Ses « deux ans », je pensais qu’ils me mettraient peut-être un coup au moral. Avec le classique refrain du « ça passe trop vite ». Du « mon bébé n’est plus un bébé »… Mais rien de tout ça au rendez-vous. Je crois que je suis juste heureuse que lui le soit. Même si justement, on est encore dans la période de crise des deux ans. Le fameux TERRIBLE TWO. Mais là encore, je crois qu’on est en passe d’en sortir, avec des crises et des colères qui se font plus rares et moins intenses.
En termes de cadeaux, nous nous sommes contentés donc de ce petit jeu d’éveil qu’est le Colorino, ainsi que d’autres petites choses comme les cahiers de coloriage avec Gommettes. Il avait été déjà pas mal gâté pendant l’été avec des nouveautés, car clairement, il était dans une période de transition au niveau de ce qui lui plaisait et était vraiment de son âge. Par ailleurs, nous savions aussi que nos proches allaient encore être supers généreux. Ce qui a été le cas, avec tout ce qu’il faut de petites et grosses voitures, de livres et imagiers, de gommettes et autres jolies objets pour jouer. Ainsi que des petites fringues toutes mignonnes, en taille 3 ans, parce que rien d’autres en 24 mois ne lui va ! :)
Voilà, les 2 ans, c’est fait. Et ça nous confirme qu’il est dans une phase de changement intense. Il nous prononce des nouveaux mots tous les jours. Fait preuve de réelle volonté d’autonomie en tout, que ce soit dans le jeu, le fait de vouloir faire plein de choses seul comme un grand. Alors que dire et souhaiter, à part : Pourvu que ça dure ? :)
