Bouturer de la Langue de Belle Mère dans de l’eau

La méthode la plus connue pour bouturer de la Sansevieria, est de prélever une ou plusieurs feuilles, de les découper en largeur, puis de planter les tronçons de feuilles dans un mélange de terre et sable. Pour ma part, Je n’aime pas beaucoup l’idée de prélever des feuilles pour les découper. Sachant par ailleurs que les boutures obtenues par ce biais, feront naître si elles fonctionnent, des feuilles sans ces si belles bandes jaunes typiques de la Sansevieria. Ceci est bien entendu, tout à fait personnel et subjectif.

Une autre méthode de bouturage de Langue de belle-mère, consiste elle, en le prélèvement de rejets et autres jeunes pousses directement au pied de la plantes mères : Du coup, tout est facilité dans l’opération, à savoir que des racines seront très probablement déjà présentes.  Restera donc à remettre en terre les boutures directement après prélèvement.

Enfin, une méthode beaucoup moins courante et fréquente, consiste en le prélèvement de tiges ou rejets, et de les faire raciner dans de l’eau. Cette opération est simple car elle ne requiert aucun matériel.

D’ailleurs, ce type de bouturage demande beaucoup de temps avant toute apparition de Racine. Il ne faut donc pas paniquer si vous n’en voyez pas sortir avant plusieurs jours voire pendant plusieurs semaines.

Je ne vais d’ailleurs pas mentir. Lorsque j’ai mis ce petit pied de Sansevieria dans un verre d’eau. Je ne pensais pas que ça prendrait, même s’il y avait bien une toute petite racine d’un centimètre environ lors de la mise en eau. Cependant, j’avais tout de même envie de tester cette solution, vu que j’avais déjà eu de jolies surprises avec d’autres plantes.

Au début, vu que la toute première racine suite à la mise en eau, a mis au moins 3 à 4 semaines pour se pointer, j’ai d’abord cru que tout allait « foirer ». Puis, la patience a payé et j’ai enfin aperçu ce qui ressemblait à une racine qui commençait à sortir.

Voici où nous en sommes des mois plus tard sur la photo ci-dessous. Les racines ne sont pas nombreuses, ça c’est sûr ! Mais certaines font environ 3 à 4 cm. D’autres plus franches commencent en parallèle à pointer, bien blanches :

Racines de bouture de langue de belle mère en eau - Sansevieria trifasciata

Il est assez rassurant de voir ces nouvelles racines plus épaisses et plus blanches arriver. Elles semblent beaucoup plus épaisses que celles déjà là. Cela me confirme en outre qu’après plusieurs mois dans l’eau, la bouture continue à évoluer et ne se contente pas de végéter, ce qui n’aurait pas été une bonne nouvelle pour elle.

Autre bonne nouvelle, depuis que la bouture de langue de belle mère est dans l’eau, une feuille est sortie !

Je ne cache pas que la pousse est longue pour cette bouture. Très longue. Mais bon, je ne suis pas pressée :) Et si jamais j’avais l’impression que finalement la terre lui convenait mieux, alors je n’hésiterai pas une seconde à la passer dans un pot en terre pour une culture beaucoup plus conventionnelle.

bouture de langue de belle mère en eau - bouture sansevieria trifasciata

Bref, ces petites expériences, volontaires ou non montrent régulièrement combien la nature est étonnante et combien certaines plantes sont résistances et font preuve de beaucoup d’adaptation.

Affaire à suivre !

 



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Griselidis
Griselidis

Maman depuis septembre 2018, j'alimente cet humble blog avec des tranches de vie du quotidien depuis plus de 9 ans. En partageant sur les plantes de notre jungle intérieure ou encore sur notre vie de famille recomposée

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