Bouturer des feuilles et tiges de Succulentes, avec de l’eau

Bon, je vais peut-être me faire lyncher, mais puisque j’aime bien partager mes petites expériences botaniques, j’ai eu envie de vous faire part de ce que j’ai pu tester ces derniers mois.

Et parmi mes petites expériences, il y a plusieurs tentatives de faire évoluer des boutures de plantes grasses avec de l’eau.

Bouturer des plantes grasses, par feuilles de succulentes ou par tiges, je m’y exerce depuis déjà un moment. J’adore ça, c’est toujours quelque chose de magique. Même si parfois évidemment, ça ne prend pas forcément.

Pour les deux façons très classiques de bouturer une plante grasse, je ne faisais jusqu’il y a peu, rien d’exotique. Je mettais les feuilles sur de la terre et du sable ou plantais les tiges dans la terre. Bref, les méthodes courantes appliquées de la manière la plus simple qui soit. Sans fioriture.

Puis, en parcourant comme j’aime à le faire, des sites de passionnés à l’étranger ou encore des comptes de réseaux sociaux d’amoureux de plantes grasses, je suis tombée sur une façon assez peu courante, de bouturer des feuilles ou tiges de succulentes.

Je fois même avouer qu’au début, en découvrant cette méthode, j’étais perplexe et assez septique. J’ai donc poussé les visionnages de vidéos un peu plus loin. Idem pour les lectures. Bref, je me suis documentée pour en savoir plus. Force était de constater alors, que tout ça n’avait rien d’une hérésie et que mieux encore, ça avait l’air de fonctionner, contre toute attente.

Il s’agissait en l’occurrence d’une méthode consistant à faire bouturer des feuilles de plantes grasses, avec de l’eau. Et ce non pas dans de l’eau, mais au dessus. Idem pour le bouturage par tige.

Pour des boutures de certaines succulentes dans de l’eau, mais de manière assez traditionnelle comme pour du cactus de Noël, j’avais utilisé du ruban adhésif pour maintenir les branchettes droites dans le conteneur. Le système était rudimentaire et à coût zéro. Par contre, j’admets sans mal qu’il était parfois un peu instable quand il s’agissait de déplacer le pot sans que les branchettes ne bougent.

Du coup, j’ai tenté de maintenir les tiges et feuilles lors de mon expérience, avec du papier cellophane, à savoir en somme, du film plastique alimentaire très classique. Le truc bien avec ce plastique, c’est qu’on peut le trouer sans que ça ne le déforme et ça maintient bien les tiges et feuilles.

J’ai donc voulu faire ma propre expérience de la chose. En commençant par des rejets d’haworthias.

J’ai ensuite continué avec une tige de Graptoveria. Ayant plusieurs représentantes, de la graptoveria debbi en l’occurrence, je ne prenais pas beaucoup de risques.

Cette fois, je n’ai pas laissé la tige tremper dans l’eau. Le bas de la tige était à environ 1 cm au dessus de l’eau. Résultat ?

Deux semaines plus tard, des racines sortaient. Bien droites et bien blanches, direction l’eau du pot. Quelques jours encore après, bien que de l’eau se soit évaporée, les lus longues racines touchaient l’eau.

Graptoveria debbie bouture en eau

 

Graptoveria debbie racines de bouture en eau

L’expérience est-elle concluante ?

Je trouve que oui :) Surtout que cela a fonctionné avec des plantes pour lesquelles je n’étais sûre de rien. Je compte renouveler l’opération très bientôt avec des feuilles d’echeveria et autres type de succulentes.

Je reste cependant relativement prudente quant à la capacité d’un système racinaire qui serait né uniquement avec cette méthode qui semble d’emblée peu orthodoxe, à pouvoir ensuite évoluer correctement en terre. En effet, les racines nées au dessus de l’eau ou dans l’eau sont un peu différentes et ce à l’oeil nu, de celles que j’ai pu obtenir jusque là lorsque les boutures étaient faites avec un mélange terre sable.

La méthode fonctionne donc pour faire naître des racines. Maintenant, permet-elle ensuite à la plante de bien s’adapter à une culture en terre par la suite ? L’avenir me le dira !

Voici certaines des sources dont je me suis inspirée pour me lancer dans cette expérience :

Depuis cette expérience tentée ces derniers mois, j’ai tenté à nouveau avec d’autres plantes grasses. Jusque là, l’expérience est toujours concluante.
Prochaine étape, passer ces boutures en terre et observer si les racines tiennent le coup !

La suite aux prochains épisodes !

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Griselidis
Griselidis

Maman depuis septembre 2018, j'alimente cet humble blog avec des tranches de vie du quotidien depuis plus de 9 ans. En partageant sur les plantes de notre jungle intérieure ou encore sur notre vie de famille recomposée

2 commentaires

  1. c’est une expérience que je voulais aussi tenté après avoir vu une image sur pinterest. des feuilles d’écheveria trempaient dans l’eau et avaient formé des racines. jusqu’à présent je bouturais en posant les feuilles sur la terre mais je pense que je vais tenter aussi la bouture dans l’eau.

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