Quand j’ai commencé à écrire par ici sur nos plantes, il y a déjà quelques années, j’étais dans un fort élan de passion. Je m’en rendais compte. Clairement. D’abord très sage, disciplinée et frileuse de peur de les abîmer, j’ai ensuite eu beaucoup plus confiance en elles et en moi. Ainsi sont arrivées d’autres plantes. Mais aussi des boutures. Boutures en terre, boutures en eau. Boutures de plantes grasses ou de plantes vertes classiques. Avec tout ça, le plaisir d’offrir des boutures et de les voir grandir chez leurs hôtes, étaient aussi bon que galvanisant.
Alors oui je sais. Là, ça sonne un peu comme si cette passion appartenait presque au passé. Un peu comme si j’avais tout arrêté ou au moins mis en pause. Comme la passion s’était envolée. D’ailleurs, en philo pure, la passion est faite pour être sublimée, puis s’envoler. Si je me souviens bien de ces quelques bribes qui me restent de 7 à 8h de philo par semaines que j’avais en terminale L. Heures que je n’aimais pas. Accessoirement.
Mais non, cette passion est toujours là. Elle est encore bien chevillée au corps la coquine. Je ne m’en plains pas d’ailleurs. Elle met plein de vert chez nous. De nature. Notre cuisine est toujours une jungle. Maîtrisée cette jungle. Mais une jungle quand même.
Je suis juste devenue plus raisonnable. Je fais moins d’achats. Moins d’acquisitions même quand une plante m’est gracieusement proposée. Moins de boutures. Tout ça pour des raisons de pure raison. Des questions de place. D’économies. De gain de temps. Mais aussi tout simplement, pour les plantes elles-mêmes. Je me dis souvent que si j’en avais plus qu’actuellement, je finirai par négliger certaines d’entre elles. D’en oublier. Et pour dire la vérité. Parfois, j’en néglige et j’en oublie. Pas au point d’en perdre, mais je ne veux justement par en perdre par négligence.
J’en n’ai pas eu l’âge de raison entre temps. Rien n’explique vraiment ce besoin d’être moins dans un élan de consommation vis à vis des plantes. Il y a toujours autant de passion. Mais tout ça est désormais très emprunt d’une raison qui fait que je craque moins souvent par rapport à il y a plusieurs années. Que j’ai ralenti le nombre de plantes. Comme le nombre de boutures.
Depuis quelques temps donc, sauf exceptions, je me concentre sur les plantes que nous avons déjà. J’essaie de les bichonner, de ne pas les oublier. Je tente de trouver la place qui leur conviendra le lieux en termes de luminosité et de température ambiante.
Parfois je me plante. Justement. Souvent encore, j’ignore beaucoup de choses sur l’entretien idéal à apporter à certaines de ces jolies beautés.
J’essaie de prendre le temps suffisant pour bien m’occuper (ou mieux m’occuper des jolies plantes qui embellissent notre intérieur et j’estime très heureuse de pouvoir en avoir déjà autant.
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