Et puis changer de mode de garde

Le Confinement a eu de nombreux effets sur nous. Sur notre famille. Et sur notre petit mec, qui a eu 22 mois à la fin juillet. On a découvert combien c’était compliqué de télétravailler avec un enfant en bas âge. Notamment quand le pioupiou est malade ou encore quand il a des poussées dentaires douloureuses. Ce n’était pas simple, loin de là. Entre culpabilité de ne pas être assez disponible pour lui comme pour le travail et envie de faire au mieux, en ayant l’impression de ne pas du tout réussir…

Quoi qu’il en soit, quand l’heure du déconfinement est arrivée, notre pitchou a alors rejoint la micro-crèche qui l’accueille depuis ses trois mois.

Et autant dire que ce retour à la micro crèche ne s’est pas fait comme on l’espérait.

Je me doutais bien que ce ne serait pas simple. Il avait été au centre de toute notre attention en mars, en avril et quasiment tout le mois de mai. Et là, on le ramenait à la crèche, un lieu qu’il connaissait pourtant, avec le même personnel et donc la même équipe, les mêmes jouets, le même cadre. Mais cela n’a pas suffit.

Les deux premières semaines furent vraiment difficiles. Il restait assis, observateur. Prostré, avec un doudou bien calé au creux de chaque bras. Pleurant au moindre contact avec un autre petit bout. Pas envie de jouer. La seule chose qui se passait bien (et qui s’est toujours hyper bien passée d’ailleurs) était le repas. Et le goûter.

Nous avons donc rapidement rencontré le personnel de la crèche pour parler de la situation. Au départ, gros sentiment de solitude quand des mots comme « nous sommes dans l’impasse » sont lâchés. Puis enfin, quand arrivèrent les termes « accompagnement personnalisé » nous furent proposés, on a alors soufflé, se disant que quelque chose serait fait pour l’aider.

Cet accompagnement a porté ses fruits puisque même si c’est très lentement, notre petit bonhomme s’est remis à participer à certaines activités. Nous sommes enfin rentrés chez nous avec des dessins, avons appris qu’il s’intéressait à des ateliers musicaux et de lecture…

Mais entre temps, voilà que l’inattendu est survenu.

Et trouver l’assistante maternelle tant espérée

Après les deux premières semaines très difficiles de retour en crèche pour notre chaton, j’avais pris le temps en soirée pour me remettre à des recherches pourtant restées infructueuses en octobre/novembre 2018, à savoir celles d’une assistante maternelle qui pourrait accueillir notre loulou.

J’avais appelé pas mal de monde à l’époque. Envoyé pas mal de mail aussi. J’ai donc repris dans l’ordre, ces mails. Et me suis permise de recontacter les ass’mats du quartier, pour commencer. Et il se trouve qu’une pouvait accueillir un enfant qui savait marcher, de par son agrément. Nous nous sommes donc rencontrées… Avec le petit, puis avec le papa du petit.

Je pense que le contact a été positif car :

Nous commencerons ainsi l’adaptation/familiarisation à la fin août. Ce qui évidemment, me ravit. Et tout ça, c’était ce que nous souhaitions initialement, quand notre chaton est né. Qu’il soit gardé par une assistante maternelle agréée, chez elle. Qu’il soit en petit comité.

La collectivité, il aura connu, à petite échelle certes, mais il aura connu. Nous ne regrettons pas cette expérience. Si c’était à refaire, on referait sans doute la même chose. Cependant, pouvoir proposer un autre cadre qui lui semble plus approprié pour l’année scolaire qui arrivera assez vite, c’est quelque chose qui nous semble opportun.

J’espère donc très fort que tout se passera bien et qu’il trouvera enfin la sérénité qui le caractérise quand il est à l’aise quelque part !

 

 

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Griselidis
Griselidis

Maman depuis septembre 2018, j'alimente cet humble blog avec des tranches de vie du quotidien depuis plus de 9 ans. En partageant sur les plantes de notre jungle intérieure ou encore sur notre vie de famille recomposée

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