Bouturer de L’Haworthia par division de rejets

La technique la plus répandue et la plus simple, pour bouturer de l’Haworthia, reste aujourd’hui de diviser des rejets issus d’une plante mère. Il est couramment préconisé de pratique des bouturages plutôt au printemps. Cela n’empêche pas pour autant de tenter de faire des boutures en dehors de cette période, mais il faut retenir en revanche que ce ne sera donc pas la période « idéale ».

Prenons le cas de ce pot d’Haworthia avec une plante mère en bonne santé, et plusieurs rejets au pied de celle-ci, eux aussi en bonne santé. Chaque rosette semble bien distincte du pied mère. Aussi, il sera plus simple de tenter de bouturer un de ces rejets plutôt que de tenter une bouture de feuille.

Pourquoi ? Parce que les rejets de taille suffisante pour être prélevés, présenteront déjà leurs propres racines, ce qui sans surprise aucune, facilitera grandement une reprise dans un autre conteneur. En cas de doute quant à la taille de rejets, il est préférable d’attendre qu’ils évoluent et poussent encore un peu avant de les prélever.

Idéalement, les rejets seront prélevés avec leur système racinaire. On coupera alors avec un couteau propre et désinfecté, les éventuelles racines qui seraient accrochées et/ou solidaires à la plante mère. Ensuite, on laissera sécher les rejets plusieurs jours afin que la plaie de prélèvement puisse cicatriser et éviter toute arrivée de pourriture.

Voici l’exemple de 2 rejets prélevés sur la plante mère présentée plus haut :

rejets haworthia boutures

Si des racines n’ont pas pu être conservées avec le rejet, on laissera également sécher le tout. Il sera conseillé en revanche d’ajouter de l’hormone de bouturage au rejet en le plantant dans un substrat spécifique aux boutures.

Il ne faut pas hésiter à laisser reposer des rejets pendant plusieurs jours, voire parfois plusieurs semaines, jusqu’à voir des toutes petites racines pointer leur nez. Cela signifiera que la plaie de prélèvement aura eu le temps de cicatriser et que le rejet est disposé à créer ou à compléter son propre système racinaire. Patienter suffisamment pendant cette période est crucial. Laissez donc vos rejets assez longtemps au sec avant de les mettre en terre.

Ensuite, vous prendrez d’autant plus de plaisir à les mettre en pot et à les voir évoluer indépendamment de leur plante mère. N’ayez pas de craintes si toutefois votre Haworthia en bouture ne pousse pas très vite. C’est normal car ce n’est pas une plante à croissance rapide. C’est une succulente qui par ailleurs restera de petite taille, jusqu’à une douzaine de centimètres environ, parfois un soupçon plus. Et si toutefois vous pratiquer du bouturage et une mise en pot en période hivernale, il ne sera pas surprenant que les boutures mettent du temps à évoluer, puisqu’il s’agit là d’une période de repos pour la plupart des plantes grasses.

Alors à vos boutures ! Avec patience et sourire :)

 



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Griselidis
Griselidis

Maman depuis septembre 2018, j'alimente cet humble blog avec des tranches de vie du quotidien depuis plus de 9 ans. En partageant sur les plantes de notre jungle intérieure ou encore sur notre vie de famille recomposée

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