Si une chose est particulièrement agréable en automne mais aussi en hiver, c’est de voir se profiler un lever de soleil en découvrant ces jeux d’ombres très jolis qui se montrer chez soi. Pour ma part, c’est souvent en buvant un petit café vers 8h le matin que je chéris ces moments particuliers, souvent annonciateurs de journées moins grises que les autres.
Les belles feuilles de mon philodendron Selloum à la fin du mois d’octobre, m’offraient d’ailleurs de jolies ombres sur ce mur de la cuisine que j’ai repeint il y a quelques mois. De simples détails pour de courts et simples moments qui permettaient parfois pour quelques secondes, d’oublier que dehors, tout était différent et l’est encore, que tout était confiné. Que beaucoup étaient masqués.
Et s’amuser à jouer avec cette lumière diffuse et les ombres. Le soleil n’était pas encore tout à fait arrivé dans la cuisine par la fenêtre, mais a laissé entrer sa lumière discrète par la verrière. Encore un plaisir simple, mais si agréable, juste avant de commencer à télétravailler.
C’est en étant chez soi à des heures lors desquelles auparavant, on était quasiment arrivé sur son lieu de travail, qu’on apprend aussi à être chez soi autrement.
Ce télétravail continu pour ma part n’est pas pesant. J’aime pouvoir être dans notre cocon que nous refaçonnons à notre façon. J’aime savoir que je gagne plusieurs heures par jour. Par semaine, par mois. Que ces heures me permettent de passer plus de temps avec notre petit garçon. Que ça me/nous permet de souffler, sans passer tout ce temps qu’on passait avant, dans le bus, le tram ou en voiture, à attendre.
De simples ombres et lumières d’automne puis d’hiver. Qui rendent quelques instants d’une journée, différents. Dans le bon sens.
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