Non, je ne suis pas dingo de philosophie. J’aime bien ça, mais les 7 ou 8 heures de philosophie par semaine de la filière littéraire que j’avais au lycée, c’était un peu trop à mon goût. Non, aujourd’hui il n’est donc pas question de philosophie, mais du Philodendron et de mon addiction pour ce genre de plante de la famille des Araceae.
Cela avait commencé avec une Monstera Deliciosia, souvent appelée faux philodendron. Cette fameuse plante tropicale qui peut si elle évolue dans un milieu adéquat, grandir et faire jusqu’à plusieurs mètres de haut ! Ses feuilles quand les plantes sont adultes, sont percées et massives comme celle qui suit en photo.
Aujourd’hui, nous avons préféré avoir une Monstera plus jeune faisant seulement à peine une trentaine de centimètres de haut. La plante étant plus jeune, ses feuilles ne sont pas encore trouées façon gruyère, mais j’ai hâte de les voir évoluer et changer en grandissant et en poussant :
Et ça a continué avec le Philodendron Atom, qui lui restera en revanche plus petit. Ses feuilles inégales font un peu penser à des feuilles de salade. C’est loin d’ailleurs d’être le plus populaires des Philodendrons a priori. Pourtant personnellement, je l’aime beaucoup, il est très solide et peu imposant tout en offrant un superbe vert :
Dans la famille du Philo, j’espère trouver bientôt un Philo Scandens, de préférence de petite taille. plante parfaite en suspension.
J’avoue ne pas accrocher avec le Philo Red Emerald. Je l’ai aperçu plusieurs fois en magasins spécialisés et jardineries, mais je ne suis pas fan de ce philo.
Quant au Xanadu, je le trouve beau surtout au format de plusieurs dizaines de centimètres, sauf que là évidemment, ça commence à devenir compliqué d’envisager d’ajouter des plantes imposantes en plus à la maison. Problème de place voyez-vous, nous n’habitons pas un palais, même si ce n’est pas l’envie qui manque. Encore que, pour se taper le ménage ensuite, m’est avis que c’est à réfléchir, à moins d’investir dans une équipe de robots aspirateurs ! Bref, je divague.
Toujours dans la famille des Philos, je craque vraiment fort pour ma Monstera Adansonii, aussi appelée Philodendron Monkey Mask. La notre est relative peu haute pour le moment, mais j’aime beaucoup l’idée de la voir évoluer avec le temps. Il est d’ailleurs assez amusant de voir combien ses feuilles rappellent celles de la monstera deliciosa, tout en ayant une texture complètement différente.
Entretien des Philos
Pour l’entretien des Philodendrons, c’est super easy : Vaporisation d’eau sur feuilles tous les jours ou quasi. J’ai pris le pli et ça va super vite. Elles adorent. Je pourrais vaporiser moins, mais l’air étant sec chez nous notamment l’hiver à cause du chauffage, les feuilles me feraient rapidement la tête. Du coup, avec un peu d’eau en vapo, les racines aériennes en profitent aussi, ce qui fait plaisir à tout le monde ! Pour vaporiser, j’aurais pu m’équiper d’un truc de compétition acheté en jardinerie, mais je me contente de deux petits tubes avec vaporisateur trouvés en grande surface, dont j’ai détourné la fonction prévue à la base. Les trucs bidules étant destinés à vaporiser du parfum et à être glissés dans un trousse de voyage. J’aime bien contourner l’usage de certains objets de cette façon, car ça revient moins cher et surtout, ça remplit parfaitement le rôle que je voulais leur prêter !
Niveau pot, pour le moment, toutes sont dans du classique pot pas du tout sexy. J’attends de trouver des pots décos ou d’avoir de l’inspiration pour en customiser moi-même. Je n’ai pas encore trouvé quoi faire, alors je cherche des idées, même si en attendant, ce n’est pas design du tout. Mais à la limite on s’en fout, elles sont bien elles :)
Pour le positionnement des plantes, ça varie. J’essaie de toujours trouver un compromis entre proximité d’une fenêtre et placement en hauteur. Toutes n’aiment pas le soleil direct donc même à quelques mètres de la fenêtre, elles se sentent bien. Pour leur placement en hauteur, c’est pour la sécurité de nos félins. Notre féline en l’occurrence, est du genre hyper curieuse. Elle a un besoin insatiable de tout sentir et parfois, de croquer les feuilles. Alors comme pas mal de Monsteras/Philodendrons et cousins proches sont connus pour la toxicité de leur sève, notamment au contact, je joue la sécurité. En mode presque parano’.
Rempotage
Après chaque acquisition d’un philo quel qu’il soit, je rempote systématiquement la plante. Je conserver toujours la motte de base pour ne pas choquer la plante encore plus. J’ajoute un tapis de billes d’argile dans le fond du pot sur quelques centimètres, en fonction de la taille du pot et de la hauteur des racines. Ensuite je mets du terreau universel ou du terreau classique pour plantes vertes. Je remets tout les éventuels morceaux de fibres de coco qui étaient dans le pot vendu avec la plante. J’essaie aussi de prendre un pot légèrement plus grand que celui de départ. Le tout reste donc très simple à gérer. Pas d’exotisme ou de complexités.
Pourquoi rempoter à chaque fois ? Avec le temps, on apprend vite combien la terre des plantes achetées dans le commerce, est pauvre et sèche. Sauf à de rares occasions, la plante est généralement très au sec et dans un terreau hyper appauvri. Le test est d’ailleurs assez triste quand on débute. Sauf avec les plantes très solides, si on conserve la terre des plantes achetées pendant des mois, sans autre apport quelconque, alors la plante évolue rarement et finit par décliner doucement. Constat fait dans le pire des cas, avec des plantes émanant de Ikea, qu’ils s’agissent de succulentes ou non.
Philolove
Ce que j’aime chez les Philodendrons ? Ce sont les plantes d’intérieur parfaites. Entretien plutôt simple si le logement est adapté (température ambiante notamment), évolution plutôt rapide. Ensuite, elles sont toutes très graphiques avec chacune leurs propres caractéristiques.
J’avoue être assez intriguée par le fonctionnement des racines aériennes. Elles se plantent partout où elles le peuvent : tuteur, parfois même dans la terre du pot. Même sur les petits gabarit, les racines aériennes peuvent être impressionnantes.
Bien entendu, je regrette un tout petit peu que ces plantes soient toxiques même si la toxicité est relative, ce qui empêche de pouvoir les mettre à des endroits qui leur seraient encore plus adaptés chez nous. Mais je préfère jouer la sécurité. De toutes façons, toxiques ou non, avec un animal de compagnie qui veut systématiquement croquer des feuilles, il vaut mieux ne pas faire prendre de risque à l’un comme à l’autre :)
Bref, la jungle d’intérieur commence à être dense, alors avec de telles plantes tropicales, on peut désormais vraiment parler de jungle intérieure !
Les autres plantes vertes que nous avons ? Une autre fois sûrement !
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