Alors que le 25 mars, c’était mon anniversaire, en confinement, aujourd’hui, mon petit garçon a 18 mois. Voilà donc un an et demi qu’il partage nos vies et qu’il me rend chaque jour plus fière encore d’être sa maman.
18 mois d’amour, de jeux, de câlins. 18 mois à avoir peur souvent aussi. Qu’il soit malade, qu’il fasse de la fièvre, qu’il réagisse fort à certains vaccins. Bref, 18 mois intenses. Forts. Qui me font penser chaque jour que j’ai l’impression d’être une maman en carton, pas assez calibrée pour rester toujours stoïque quand une crève a l’air de se pointer, quand il est ronchon…
Mais 18 mois surtout qui montrent combien il évolue, combien il change, apprend. La marche est quelque chose d’énorme pour lui. C’est clairement ce qui nous a le plus marqué ces derniers mois. Comme lui j’imagine.
Il blablate beaucoup aussi. On reconnaît des mots, comme Papa, Mamame, Tiens, ti’chatttt… Et pour tous les autres, on ne comprend rien :) Ou on essaie de deviner.
Avec son grand frère qu’il voit le week-end et les vacances, c’est une jolie relation fraternelle. Quand il voit son grand frère, Anthony est comme un fou, c’est comme un soleil qui débarque d’un coup. Plus personne n’existe alors à part son grand frère. Ce dont je me réjouis évidemment. L’écart d’âge ne semble pas être un frein entre eux, alors que demander de plus ?
18 mois que tout est décuplé dans ma tête, que tout tourbillonne à vitesse grand V. Je voudrais toujours pouvoir faire + et faire mieux, pour lui et pour la famille. Mais il faut bien se rendre à l’évidence. On ne peut pas tout faire ni tout bien faire. Je comprends chaque jour un peu plus que rien n’est figé, rien n’est parfaitement linéaire ou binaire.
18 mois que je suis maman et heureuse de l’être. Que je mesure cette chance.
18 mois.
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