On entend ou peut souvent lire que devenir freelance permet de s’ouvrir de nombreux autres horizons, d’avoir une organisation plus en phase avec son style de vie ou encore d’enfin avoir le plaisir d’exercer une activité qui nous convient. Pourtant, il est souvent moins questions du pourquoi et du comment on se lance en freelance. Que l’on se lance en freelance seulement ou en activité professionnelle parallèle à un salariat.
Commençons par le pourquoi
Je vais commencer par jouer la transparence complète. Oui, quand j’ai commencé à imaginer un job en freelance, j’ai d’abord rêvé que ce serait une activité unique et pleine, à temps plein. Oui je pensais que ça serait un jour mon seul et unique job, que ça me permettrait de m’épanouir à 100% dans une activité pro. Et oui, quand je pensais à une activité en tant qu’indépendante, c’était aussi parce qu’à certains moments, le salariat semblait ne plus me convenir.
Oui, il arrive donc qu’on réfléchisse à passer en freelance parce que le salariat ne nous convient pas ou ne nous convient plus. Ce n’est peut-être pas la meilleure raison de la terre pour se lancer, mais c’est pourtant une raison très courante. Reste alors à réfléchir si cette raison est la seule ou non poussant à se lancer. Et à se demander si ce sentiment est seulement passager car un poste ne nous va pas ou si c’est tout l’univers de la vie en entreprise ou certains de ses aspects, qui donnent envie d’aller voir ailleurs, vers une autre façon de bosser. Qu’on ne réussisse pas ou plus à se faire à l’open space, qu’on puisse avoir du mal avec un Manager ou le management… Les raisons peuvent donc être nombreuses et toutes aussi valables les unes que les autres.
Pour ma part, il s’agissait d’un mélange de plein de raisons. Pendant plusieurs mois, je ne supportais quasiment plus le boulot en open space, après 15 ans à bosser dans ce cadre. Il y avait aussi des doses d’un management inadapté qui me donnaient presque envie de fuir. Ajoutons à ça l’impression de ne pas être utile du tout, le combo était parfait. J’avais envie de faire autre chose. Autrement.
Ensuite, il y avait d’autres raisons plus positives qui me poussaient à m’intéresser encore plus à la question d’une activité en Freelance : J’avais envie de me réaliser dans un autre univers que celui dans lequel j’évoluais en entreprise. De revenir à des choses qui collaient plus à mon profil, à mes goûts. J’avais envie de me tester, de me challenger et de voir si je pouvais le faire, si c’était possible, si je pouvais tenir le coup.
Alors après des mois de réflexions et des mois à me tester sans pour autant disposer d’un statut adéquat, je me suis lancée début 2015.
Le Comment
Comment je me suis lancée ? C’est simple. Je me suis donc d’abord testée et j’ai testé l’univers dans lequel je voulais me lancer. J’ai pu testé un peu le marché concerné. Voir ce qu’il en était. Cela me convenait.
Finalement convaincue qu’il fallait que je tente ma chance, j’ai prévenu mon employeur de mon projet et ai demandé si tout était ok niveau contrat. Bah oui, vouloir bosser en freelance et conserver un salariat en parallèle, ça nécessite tout de même quelques vérifications, notamment concernant d’éventuelles clauses d’exclusivité et/ou de non concurrence présentes ou non dans son contrat de travail. Pour ma part, aucune contre indication à ce que je puisse bosser en freelance n’est apparue. Employeur ok. Je pouvais penser à la suite.
Quelques mois plus tard donc, en janvier 2015, je m’inscrivais pour pouvoir exercer avec le fameux statut auto-entrepreneur. En dix jours à peine, j’avais mon numéro de Siret. J’avais l’impression que tout un monde s’ouvrait à moi.
Le Réseau
J’admets sans mal que si je n’avais pas été bien entourée à l’époque, je ne me serai peut-être pas lancée. Ou pas aussi sereinement que ça a pu être le cas. C’est en grande partie via le soutien et les conseils de freelances expérimentés avec lesquels j’étais en contact, que j’ai pu répondre à de nombreuses interrogations. Ne serait-ce que pour avoir un modèle de devis ou de facture avec lequel démarrer pour ensuite obtenir son propre matos.
Il est donc important de bien s’entourer, que ce soit avant de se lancer ou après s’être lancé(e). Je me sens très chanceuse d’avoir été bien entourée et de l’être encore à ce jour. Le réseau est aussi important pour démarrer et contribuer à se faire connaître.
L’Après
Se lancer, c’est expérimenter. C’est vivre la chose et avoir la chance de pouvoir réaliser si oui ou non cela nous convient. C’est aussi parfois, réorienter son activité et finalement encore mieux trouver sa voie. Je ne suis ni la première ni la dernière à m’être dirigée vers une activité bien précise dans un premier temps pour ensuite m’orienter définitivement vers une autre, de manière presque naturelle. Sujet sur lequel je reviendrai plus précisément dans quelques semaines.
L’Après, c’est aussi pouvoir vérifier si certaines des raisons qui poussèrent à se lancer se vérifient toujours par la suite.
C’est aussi et surtout pouvoir se féliciter, quoi qu’il arrive, d’avoir tenté sa chance. Et rien que ça, souvent, ça suffit à se remotiver quand on est down niveau moral.
Alors non, je n’ai aucun regrets quand au pourquoi je me suis lancée. Même si aujourd’hui ce que j’imaginais diffère avec la réalité que je vis en bossant en freelance. Mais le principal, est que je ne vois que du positif à m’être lancée.
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Bravo, je trouve ça très courageux de se lancer ainsi (même bien entourée !).