Cette maison de mes rêves

Je rêve d’une maison. Avec jardin. Je sais oui, c’est un cliché. Un cliché très cliché, de presque parisienne, échaudée par la densité de population de la région, par le bitume et le bruit. Mais ce cliché, je l’assume, à 100%. Parce que rêver ma foi, ça ne fait pas de mal. Et non, ce n’est pas forcément synonyme de frustration, bien au contraire. En tout cas, pour moi, c’est plutôt synonyme de futur encore plus joli et doux, de demains encore plus verts, plus aériens et plus fidèles à ce que nous aimons. Parce que justement, notre Aujourd’hui nous convient déjà bien, mais qu’on n’aurait rien contre une évasion durable à plus long terme.

Alors peut-être que l’expression « de mes rêves » n’est pas appropriée. Qu’il vaudrait mieux écrire : »Ce à quoi ressemblerait notre future maison avec jardin ». Mais j’ai envie de garder tout ça en tête avec la douceur du mot « Rêve ». Ou quand le vocabulaire laisse la volupté du conditionnel, agrémenter des envies, d’un peu de flou et de coton.

Aussi, la maison de mes rêves, elle serait plutôt en Normandie. Ou en très lointaine banlieue parisienne. Mais avec de la campagne autour c’est certain.

Coucher de soleil Plage de Blonville sur mer 2018

Avec un bout de terrain

Alors ça, c’est vraiment le truc qui nous fait le plus rêver. Je ne serai donc pas la seule à sourire niaisement en posant mon popotin sur une vieille chaise en bois dont j’aurais des doutes sur la solidité. Parce que ouais, la maison comme le reste, je ne la rêve pas neuve.

Le bout de terrain ne serait pas immense. De quoi mettre quatre chaises et une table dehors, sur une terrasse, un peu de pelouse et de quoi faire un potager. Et une ou deux rocailles. Mes rêves ne sont pas démesurés. Ils sont d’ailleurs assez réalistes.

raindrops-grass-strawberries-fr

Je n’imagine pas tout ça en mètres carrés ni en hectare. Je le rêve juste à taille humaine et de quoi permettre aux hommes de jouer au ballon, sans risquer de shooter systématiquement dans le jardin du voisin ou pire encore, dans une de leurs fenêtres.

J’imagine des haies pour avoir de l’intimité, pas taillées parce qu’il faudra qu’on prenne le temps de s’équiper. Je rêve aussi pourquoi pas de permaculture. Pour essayer au moins. Et là, je mettrai doucement mais sûrement, ces végétaux qui me font tant craquer.

Begonia rose

Une Maison à taille humaine

Nous ne sommes pas exigeants ni très ambitieux en rêve de maison. Je rêve surtout d’une chambre pour chacun des enfants. Pour que l’ado puisse avoir son intimité, son espace, ses trucs bien à lui. Idem pour son petit frère, dans une chambre qui serait bordélique, parce que je le suis aussi, à la base. Même beaucoup beaucoup.

Une chambre pour nous adultes, assez grande pour mettre un lit deux personnes, une armoire et un bureau. Soit une chambre simple et là encore, sans dressing et tous ces machins à la mode, dont je ne comprends toujours pas l’intérêt.

Une pièce de vie, familiale, de quoi avoir un coin salon et un coin salle à manger. Pas besoin de 50 mètres carrés pour tout ça. On compose déjà très bien avec la vingtaine qu’on a actuellement.

Une cuisine séparée, collée ou pas au salon. Si collée, on mettrait une de ces verrières jolies, avec des plantes en suspension, d’un côté ou de l’autre.

Mon quartier enneigé

Une maison loin de la pollution et du bitume

La situation sanitaire actuelle n’a aucun rapport avec ces rêves de maison au vert. J’y pensais depuis des années. On y pense depuis un moment déjà. J’écris « On » car c’est un rêve commun. Je suis une provinciale à la base. On n’efface pas vingt années de vie à la campagne en un claquement de doigt, même après vingt autres années passées à la capitale ou juste à côté. La ville et la densité de population, ça a des avantages, mais on y aura assez eu droit. Sachant qu’on y vivra encore quelques années.

On n’aurait juste rien contre un coin plus calme et plus vert. Un coin où il y aurait moins de monde au mètre carré dans les environs, moins de promiscuité, moins de pollution aussi.

Ciel de Glycines

Bref

Un rêve finalement tout à fait réaliste et réalisable. Qui attendra quelques années encore. Mais qu’on ne lâche pas. Et en attendant, on continue justement à rendre notre actuel cocon encore plus agréable, à l’organiser à notre goût et en fonction de notre actualité de famille, à savoir celle de deux enfants, dont un ado et un petit pioupiou de 19 mois, deux chats et deux adultes :) On refait doucement les pièces qui doivent l’être. On change quelques éléments de déco etc…

Mais les rêves, ça fait aussi du bien, alors pourquoi s’en priver ?

 

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Griselidis
Griselidis

Maman depuis septembre 2018, j'alimente cet humble blog avec des tranches de vie du quotidien depuis plus de 9 ans. En partageant sur les plantes de notre jungle intérieure ou encore sur notre vie de famille recomposée

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