Je ne suis pas Superstitieuse ! Seulement un jour par semaine

Superstitieuse moi ? Jamais. Never. Je n’ai pas peur de passer sous une échelle, je n’évite pas les chats noirs, je ne crois pas au sept années de malheur après le bris d’un miroir. Bref, je ne crois pas à toutes ces choses pourtant populaires et vieilles comme le monde qui seraient signe de guigne, de poisse, de malchance ou encore de malheur.

Pourtant. Pourtant. J’avoue, avoir quelques fois, bien cru que j’avais la poisse. J’admets, je reconnais à moitié avoir pensé que peut-être éventuellement je pouvais avoir eu une mauvaise étoile au dessus de la tête pendant un temps.

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Fut une époque il y a quelques années, plusieurs tuiles successives se sont invitées dans ma vie. La première fois forcément, je n’ai pas pensé que j’avais la poisse. J’ai surtout accusé le coup et surtout, j’ai épongé.

C’est l’histoire du dégât des eaux. Le truc qui n’arrive qu’aux autres, à tel point que parfois, quand ça arrive à un lointain collègue souvent en retard au travail, plus personne ne croit qu’il a réellement des dégâts des eaux chez lui. Trois fois par semaines faut avouer… Au début on a tous espéré qu’il avait une super bonne assurance habitation et accessoirement, un revêtement au sol qui ne soit pas de la moquette. Toujours est-il que quand un dimanche soir, le lendemain de Noël, un 26 décembre après avoir passé deux jours chez un proche, j’ai voulu rentrer chez moi et me suis approchée de la porte d’entrée de l’appart, j’ai senti comme une sensation bizarre m’envahir.
Bon, sur le coup, j’ai aussi senti très très fort de l’humidité déjà quelques mètres avant d’être devant le seuil. Moins romancée le scène subitement, non ? Bah cette fois-là, pourtant, je n’ai pas pensé que j’avais manqué de chance, de bol ou de veine. Je n’ai pas cru à une malédiction ou repensé aux 5 ou 6 fois ou j’avais pété des miroirs. J’ai surtout eu envie de repartir fissa d’où je venais, de faire un auto-Reverse, comme on le faisait avec le magnétoscope quand on était enfant ! Pour voir les personnages marcher en arrière.

Lors de cet épisode-là, je me souviens m’être sentie finalement chanceuse après coup, j’avais quand même récupéré pas mal d’affaires, même si beaucoup de paires de chaussures en avaient fait les frais. RIP les pompes que j’adorais! Les papiers importants avaient pris cher aussi, mais aucun papier qui ne puissent être remplacés. Quant aux meubles. Ouf, on avait sauvé les meubles.

Bon. Quand cest arrivé à Nouveau une seconde fois en 4 mois, j’ai eu vraiment vraiment les boules. Façon de parler. Moins d’eau et moins de dégâts, mais ras le bol de nettoyer, et l’amère impression que le mec qui disait avoir réparé la tuyauterie, n’avait que colmatée la brèche, au lieu de vraiment tout réparer.

Bref, heureusement, je devais de toute façon me barrer, laissant derrière moi cet appart’ et sa tuyauterie douteuse. Parce qu’éponger de l’eau, ce n’est pas de l’amour. Et si je vous dit que ces eaux étaient usées, peut-être comprendrez vous combien j’étais irritée à l’idée de ressortir javel, gants triple-épaisseur et éponges. De chantier les éponges. Aussi grosses que les boîtes des chaussures emportées par la flotte la fois précédente. Lol. Quand j’y repense, ça me fait rire toute seule. Mais quand je retombe sur les photos en revanche. Bah je fais comme si je n’étais pas tombée dessus. Bouton précédent du navigateur !!

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Alors. Avais-je la poisse ? Est-ce que je l’attirais ?

Quand quelques mois plus tard j’ai constaté que mon tout nouveau chez moi avait subi un cambriolage, là, je me suis quand même sentie poisseuse. Deux dégâts des eaux et un cambriolage en quelques mois, cela faisait beaucoup. Je m’étais demandée si je n’avais pas fait quelque chose pour mériter ça. C’était le miroir brisé en déménageant ? Les échelles sous lesquelles j’étais passée ? Le fer à cheval que je n’ai jamais eu chez moi ? Les parapluies que j’ai ouvert en étant à l’intérieur ?… Purée, si vraiment j’avais la poisse pour toute ces raisons, alors j’en prenais pour perpétuité !

Chance ou pas, malchance ou pas. Faut avouer parfois que des événements peuvent amener à se poser la question. Quand des soucis vraiment lourdingues s’enchaînent, sans pour autant se dire que quelqu’un pique et triture une poupée vaudou à votre effigie, on peut se demander si la poisse nous collerait pas un peu au train, parfois. Alors on n’ira pas s’acheter direct un T-shirt avec un gros trèfle à 4 feuilles dessus non plus hin, mais la superstition n’est jamais très loin :)

Alors, suis-je Superstitieuse ? Disons tout simplement que si la plupart du temps je ne le suis pas, il arrive tout de même que je me surprenne, régulièrement, à croire que ces idées saugrenues ou pas tiennent du vrai. Que mettre le pain à l’envers sur la table soit bad bad ou que poser son sac à main au sol provoquerait le découvert du compte bancaire. Je sais très bien qu’y croire est irrationnel, que c’est surtout culturel, traditionnel et surtout faux. Pourtant, je me prends quelques fois à y croire et à jouer le jeu. Ai-je depuis acheté un fer à cheval ? Non. Me retiendrai-je de caresser un chat noir ? Non. Je ne me jette pas non plus du sel au dessus de l’épaule.

De toutes façons, comme le disait une personne qu’il m’est arrivé de croiser : il ne faut pas être supersticieux, ça porte malheur.

Pour la petite histoire, c’est après tous ces événements que j’ai appris ce qu’était la loi de Murphy. Autant dire que ça m’a fait rire jaune :)

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Griselidis
Griselidis

Maman depuis septembre 2018, j'alimente cet humble blog avec des tranches de vie du quotidien depuis plus de 9 ans. En partageant sur les plantes de notre jungle intérieure ou encore sur notre vie de famille recomposée

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