Format Court

Non je ne me mets pas au court métrage. Je me disperse assez comme ça pour encore aller me tester dans un domaine où les pros font déjà bien le job. Non, je teste simplement le format court. Le snack content. Ce truc dont l’internaute serait friand. C’est statistique. Je le vérifie moi-même souvent. Malgré moi. Je n’ai que peu de temps parfois, pour lire. Entre le bus et le tram qui arrive plus tôt que le délai annoncé sur des afficheurs vraiment trop peu fiables. Fichue Ratp.

Je lis des formats courts. Pour ne pas être coupée, mais aussi parce que de plus en plus, le format court est proposé. Du format aussi vite lu qu’oublié, hélas. Aussi vite ingurgité que perdu dans les limbes du web.

Je teste le format court du coup, sans grande conviction. Je crois que je ne sais pas faire. Je crois que je n’ai pas envie de faire dans le court. Je crois que j’aime trop écrire pour ça. J’aime trop faire du tutoriel détaillé, aller plus loin, pousser le bouchon, ajouter des adverbes, placer une blagounette pas drôle. Je crois que le snack content n’est pas pour moi.

Que ce soit ici ou ailleurs, si je publie, j’aime le faire de façon franche et entière, aller au bout du sujet. Et même si cela n’est pas incompatible avec de la synthèse, du texte qui va droit au but, je ne dois peut-être alors pas faire partie de ceux qui font ça spontanément, sans chercher.

J’aime quand les choses vont vite, quand ça défile, quand c’est efficace. Mais dans le web et le blogging, faut-il forcément appliquer ce format ? Même seulement de temps en temps ? Faut-il systématiquement s’adapter à 100% à un nouveau mode de lecture qui se fait fissa entre la machine à laver qui vient d’être lancée et l’eau qui boue en vue d’une bonne assiette de pasta ? M’est avis que non. Pas forcément.

Alors non, finalement, je ne plierai pas devant ce format court, aussi largement pratiqué que plébiscité. Encore que, là j’y suis presque.

Est-ce justement parce que je ne me plie pas au format court que je publie si peu par ici ? Là aussi, je ne crois pas. Je crois plus que j’ai déjà trouvé le format qui me convient et que j’applique ailleurs. Ce format, c’est YesWeBlog. Et j’y pratique tous les formats dont j’ai envie, sans me soucier de si oui ou non c’est court. Et force est de constater que ça fonctionne. Avec 300 mots ou 1700, que ce soit juste pour partager des ressources gratuites du web ou détailler comment transférer son nom de domaine de tel hébergeur vers tel autre.

En fait, vive le format spontané, celui qui s’adapte au contenu. Et pas l’inverse :) !

 

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Griselidis
Griselidis

Maman depuis septembre 2018, j'alimente cet humble blog avec des tranches de vie du quotidien depuis plus de 9 ans. En partageant sur les plantes de notre jungle intérieure ou encore sur notre vie de famille recomposée

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